La comédie est d’abord un genre théâtral. Ensuite, une comédie est une pièce de théâtre dont l’intention est de faire rire le public. Au temps de Molière, à l'époque classique, par opposition à la tragédie, c’est une pièce de théâtre mettant en scène des personnages de basse condition dans leur cadre de vie quotidien et présentant une intrigue dont la fin est toujours heureuse.
On appelle comédie de caractère une pièce de théâtre comique dans laquelle l’auteur fait le portrait d’un personnage afin d’en dénoncer le principal défaut (par exemple, en faisant le portrait d’Harpagon dans L’Avare, Molière dénonce l’avarice). L’auteur corrige ainsi les mœurs de ses contemporains par le rire : « Castigat ridendo mores » écrivait Horace.
Dans la comédie d'intrigue, le ressort comique repose sur les sentiments qu’éprouvent les personnages (amour, haine, jalousie, etc.) et sur les relations complexes qui se nouent entre eux. Le dénouement y présente souvent un mariage.
Dans la comédie de mœurs, le rire est provoqué par la peinture satirique des mœurs de la société.
On appelle comédie-ballet une pièce de théâtre comique où s’entremêlent les divertissements chantés et dansés. C’est l’ancêtre de la comédie musicale !
La farce est une pièce de théâtre bouffonne mettant en scène des personnages grotesques.
Le comique de caractère consiste à grossir les traits d'un personnage pour le caricaturer et le ridiculiser.
Le comique de mots se manifeste dans les jeux de mots, les exagérations, les répétitions, le niveau de langue familier, les maladresses d'expression.
Le comique de gestes repose sur les gifles, les coups de bâton, les chutes, les mimiques, les grimaces, les disputes, les poursuites, les dissimulations.
Le comique de situation se développe à chaque fois qu'un personnage se trouve dans une situation inattendue, inhabituelle, absurde ou embarrassante.
Les procédés techniques mis en œuvre par la régie (décors, lumières et sonorisation) permettent de réaliser de nos jours des effets comiques inattendus.