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La proposition subordonnée relative (généralités)

Exemple 1 : Ce jardin est agréable.

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Cette phrase est une phrase verbale simple avec un seul verbe conjugué et donc une seule proposition.


On peut transformer cette phrase verbale simple en phrase verbale complexe en enrichissant le groupe nominal « Ce jardin » par une proposition (avec un autre verbe conjugué).


Exemple 2 : Ce jardin qui appartient à mon oncle est agréable.

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Cette phrase est devenue une phrase complexe avec deux verbes conjugués et donc deux propositions.

  • La proposition [qui appartient à mon oncle] enrichit le groupe nominal « Ce jardin » : on dit que cette proposition est une expansion du groupe nominal « Ce jardin ».

  • La proposition [qui appartient à mon oncle] n’a pas de sens toute seule ! Je ne peux pas écrire : « Qui appartient à mon oncle . » avec une majuscule initiale et un point final ! Cette proposition dépend du groupe nominal « Ce jardin » et elle y est introduite par le subordonnant « …qui… » : c’est donc une proposition subordonnée.

  • La proposition subordonnée [qui appartient à mon oncle] est introduite par le pronom « qui ». Ce pronom appartient à la liste des pronoms relatifs : « qui, que, quoi, dont, où, lequel… ». On peut donc dire que c’est une proposition subordonnée relative.

  • Ce jardin + [qui appartient à mon oncle] : la proposition subordonnée relative complète le groupe nominal « Ce jardin ». Cette proposition est donc complément du nom « jardin » appelé antécédent du pronom relatif.

Mémento

La proposition subordonnée relative est introduite par un subordonnant qui est un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel… et les composés de lequel.

La proposition subordonnée relative n’est pas complément d’un verbe ! C’est une expansion du groupe nominal dans lequel elle est placée : elle est complément du nom antécédent du pronom relatif.