# Le Labo inter-lieux Voici un carnet de notes évolutif pour présenter les ateliers du labo "inter-lieux" # Calendrier : Dates à venir : - Saison 2022-2023 : - Tous les 2 mois - Le premier mardi du mois - 4 octobre, 6 décembre, 7 février, 4 avril, 6 juin - Horaire : 10h30 - Lieu : Les Champs Libres - Espace VDC (Vie du citoyen) - Entrée le matin par le boulevard Magenta (accueil des groupes) - Durée : 2 heures # Mailing liste Le groupe échange via une mailing liste avec une adresse collective : labointerlieux - arobase - framalistes.org - En envoyant un message à cette adresse unique, tous les membres de la communauté le recoivent. - Cela autorise également un abonnement et un désabonnement autonomes. - L'adresse pour s'abonner est la suivante : https://framalistes.org/sympa/subscribe/labointerlieux - L'adresse pour se désabonner est la suivante : https://framalistes.org/sympa/signoff/labointerlieux - Elle sera indiquée dans chaque nouveau message. # Pourquoi faire ? Comment faire de la place pour chacun, comment mieux faire en collectif ? C'est la question qui concerne les membres du labo inter-lieux Les questions posées au labo sont très diverses (voir la documentation des ateliers plus bas) - Comment je conserver ma place d'artiste dans un projet collaboratif ? - Comment je peux faciliter le télétravail avec une équipe peu connectée ? - Comment je peux dire qu'une proposition n'est pas celle attendue ? - Comment je peux déconstruire une commande ? - Comment je peux engager plus de coopération dans les projets ? - Comment intégrer un chef cuisinier dans la bibliothèque ? Chacun peut se retrouver seul face à ce type de questionnements dans sa pratique quotidienne. Il peut être alors utile de faire un pas de côté, à l'aide de personnes avec d'autres perspectives, pour voir les choses autrement et trouver des solutions nouvelles. ## Une ressource et une communauté de pratique Le Labo inter-lieux est un espace de ressources, d'entre-aide, d'inventivité collective et de solidarité sur les démarches participatives Y sont abordées les notions d'hospitalité et de participation (par exemple sur les sujets d'engagement, de droits culturels, médiation, facilitation, communautés et communs, coopération, animation de collectifs, encapacitations, gouvernance partagée...) Le Labo inter-lieux fédère une communauté de pratique dont les membres partagent un engagement commun sur ces sujets et sont issus de divers secteurs, entre autres de la santé, de la culture ou du social. Il y croisent la diversité de leurs points de vues et analyses de leurs pratiques de terrain pour apprendre ensemble. C’est un espace collectif d’entraide par l’expérimentation, l’échange réciproque de savoirs et la mutualisation de ressources, d’outils et de méthodes. C’est un lieu d'inter-connaissance pour révéler des connexions possibles et articuler des projets entre eux. C’est aussi un lieu pour “apprendre à apprendre” autrement par les échanges entre pair.e.s Au final, c'est une communauté dont les membres gagnent du "pouvoir d'agir" grâce au collectif # Format de l'atelier : On adopte un format de type "co-développement" La problématique choisie émerge du groupe en présence le jour de la rencontre et n'est pas programmée à l'avance. Il s'agit de partir d'une situations concrète vécue par une des personnes présente et d'une demande d'aide qu'elle adresse au groupe. Ensuite, les personnes qui le souhaitent font un retour sur la problématique choisie, également à partir de leur propres expériences similaires. C'est le format habituel mais chacun peut aussi proposer d'autres types de rencontres (tester un dispositif, faire une présentation, une visite...) Ce faisant, nous continuons à adapter le fonctionnement Labo inter-lieux à nos besoins au fil des sessions. ## Séquences de l'atelier - accueil - café - ouverture (cadre) - propositions et choix d'un sujet - clarifications - retours du groupe - fermeture (synthèse et débrief) # Principes de fonctionnement du labo : - **Mise en pratique** : le format de l'atelier incite à "apprendre ensemble" en cohérence avec son propos sur le "faire ensemble" - **Ancrée dans le réel des situations** Les problématiques et les réponses apportées ne sont pas théoriques ou générales. Elles sont situées dans les expériences de chacun. Les participants parlent en "je". - **Diversité** : c'est une communauté dont les membres proviennent de diverses organisations (associations, institutions, entreprises...) du territoire pour croiser points de vues et expériences variées. - **Engagement** : les membres du labo participent à titre volontaire et individuel avant tout. Les personnes qui sont là jouent le jeux de l'atelier. La prise de parole n'est pas requise, mais la présence active l'est. - **Ecoute et apprentissage collectif** : le moteur de l'atelier c'est une demande d'aide au groupe. Il s'agit avant tout d'écouter, d'essayer de comprendre. Il ne s'agit pas de convaincre, de donner des conseils, mais de partager des solutions que l'on a pu trouver dans des situations similaires. Parfois poser une simple question est suffisant pour introduire du doute, prendre du recul, voir les choses autrement. Il s'agit surtout de se mettre en posture d'apprendre collectivement les uns des autres à partir d'une question que l'on se pose ensemble. # Qu'est ce que je peux faire ? ## Je viens pour la première fois Si c'est votre première, la seule attente c'est que vous soyez curieux.se :) Vous avez pris connaissance, avec la personne qui vous a invité à rejoindre le labo, de la raison d'être du groupe, de son esprit et de son fonctionnement coopératif. La prise de parole n'est jamais obligatoire mais vous acceptez de jouer le jeu et d'avoir une présence active pour faire l'expérience du groupe de l'intérieur. ## Contribuer sur le fond : Pensez d'ici au prochain atelier au sujet que vous aimeriez soumettre à l'aide du groupe (et partagez le avec la mailing liste si cela vous dit, que l'on puisse y penser à l'avance.) ## Prendre un rôle de fonctionnement Si vous le souhaitez vous pouvez prendre, en début de session, un rôle qui participe au bon fonctionnement de l'atelier. - Préparer le café et l'espace - Assurer l'accueil - Animer un temps pour faire connaissance - Animer un temps pour se réveiller par le jeux ou le mouvement - Faciliter le déroulé - Prendre des photos - Prendre des notes (en général la personne dont on traite la problématique) Si vous avez des idées et des envies autres pour cet atelier, n'hésitez pas à le dire aussi. # Avec qui ? Avec toutes les personnes "sympas" et partantes pour jouer le jeux de la coopération et qui adhèrent aux intentions du labo "inter-lieux". Chaque membre invite régulièrement de nouvelles personnes à monter à bord pour que la communauté reste vivante. Chacun assure le "compagnonnage" de ses convives pour faciliter leur intégration dans la communauté. ## Les membres de la communauté Les participants aux ateliers précédents: (modifiez la description si vous le souhaitez) - Marion Poupineau (Sensible) - Agathe Mercat (Ateliers du vent) - Alexandra Legros (La Volumerie) - Alice Dragon (L'Atelier des combes) - Jennifer Aujame (Vidéaste indé.) - Florence Dolle (Oeilleton) - Anna Olga (Oeilleton) - Gwenn Pacotte (Edulab Pasteur) - Sandrine Chemla (Edulab Pasteur) - Jacky Dravy (Pasteur) - Christine Fevrier (Pasteur) - Pawa : Pierre Durosoy (Pasteur - Keur Eskemm) - Florence Monavon69 (Pasteur) - Lise Buisson (Pasteur) - Charly Gutierrez (collectif IDLV) - Ludivine Bigot (TNB) - Bibard Hadrien (Université Bretagne) - Agnès Orgeas (Hopital Reigner) - Nathalie Ribet (Rennes Metropole) - Laure Offret (Les Champs Libres) - Clothilde Vareille (Les Champs Libres) - Angélique Robert (Facile accompagnement) - Samuel Bausson (Pasteur - Les Champs Libres) - Elisabeth Renault (Musée de St Brieuc) - Tony Vanpoucke (Edulab Rennes 2) - Guillaume Rouan (Les Champs Libres) - Yvan Drommer (Les Champs Libres) - Magalie Morice (Coprod - Rennes Metropole) - Emmanuel Pellequer (Sensible) - Amandine Fraval (Unversité Bretagne Loire) - Manuel Moreau (Musée de Bretagne) - Elsa Baudon (Ellllsa graphiste) - Claudie Renault (Coprod) - Tonino Rizzo (Edulab Rennes 2) - Anne-Claire Loaëc (Bonjour Chaton) - Petar Eftimov (Indépendant) - Arnaud Géré (Les Champs Libres) - Claire Zuliani (L'assembleuse) - Nelly Lechaplain (Facilitatrice de la coopération) - Adeline Fiolleau (Accueil TNB) - Gildas Carrillo (Médiathèque Saint Aubin du Pavail) - Lucie Le Guen (My Human Kit) - Justine Dupaquier (Design produit) - Anne Masson (Praticienne narrative) - Hélène Le Goff (Bibliothèque des Champs Libres) - Morgane Rouet (Direction de la culture - Rennes Métropole) - Benoit Vallauri (TiLab Région Bretagne) - Gwénola Drillet (Hôtel Pasteur) - Claire Letournel (Villa Rohannec'h) - Emma Thébaud (CoProD Rennes Métropole, invitée par Claudie Renault) - Romane Creis (Edulab - Rennes 2) - Jade Bechtel (Hôtel Pasteur) - Alice Mercier (Médiathèque de Noyal sur Vilaine) - Mélissa Lalouette (Bibliothèque des Champs Libres) - Sophie Barrel (Bibliothèque des Champs Libres) - Anaïs Aguilella (Bibliothèque des Champs Libres) - Clémence Troussier (Musée de Bretagne) - Maëlle Molard (Edulab Pasteur) - Yvan Jehannin (Edulab Pasteur) - Aude Lafeuillade (Service Education Rennes) - Antonio Lopez (Asso Petit frère des pauvres) - Maeva Paquereau (du Centre Chorégraphique de Bretagne - CCNRB) - Emma Real (architecte et peintre résidente à Pasteur) - Ophélie Cornec (artiste et entrepreneuse résidente à Pasteur) - Marie-Andrée Briand (facilitatrice à Coprod - Rennes Métropole) # Documentation des ateliers précédents ## Atelier 12 • 16 novembre 2021 Synthèse proposée par Tonino Rizzo ~~Problématique : Comment manger un pho au saté sans salir sa chemise blanche ?~~ Problématique : Comment inspirer sans influencer Demande : J'aimerais que le groupe m'aide à voir comment aider les participants à s'approprier pleinement leurs (qu'ils ont formulé) / les idées (qu'ils ont entendues) ? **I. Le rebond, la reformulation et la reformulation dans différents supports** - Reformuler une idée permet de se l'approprier, de la digérer, de la déformer. - La reformulation permet au facilitateur d' "évaluer" (de manière informelle) si le participant répète ou s'approprie l'idée. Cette "évaluation" peut être approfondie en relançant la reformulation par une question. - Pour éviter une "simple" répétition, il est intéressant de passer d'un support à l'autre. Par exemple, demander de reformuler une idée verbalement exprimée par le dessin ou le collage, partir du choix d'une image et la formuler verbalement (photolanguage). Sculpture, collage, peinture, danse, tout est permis. **II. Déconstruire une idée proposée par le facilitateur ou exprimée par le participant pour en construire une seconde, plus personnelle** - Déconstruire une idée pour en faire ressortir l'essence et identifier ce qui nous plait vraiment dans cette idée. - - Reconstruire une idée/un projet différent, ne gardant que ce que l'on aimait, compléter avec des éléments nouveaux. Cela permet de remettre l'exemple, utilisé en premier lieu pour "inspirer" à son rôle d'exemple, une sorte d'échafaudage construit dans le seul but d'être déconstruit plus tard /!\ 🚨Alerte punchline /!\ . **III. Questionner la relation ESPACE <=> TEMPS <=> RÉSULTATS** - Lors d'une séance, nous avons un temps limité, parfois pour des questionnements complexes. Chercher le "déclic" du participant dans un temps record n'est pas forcement réaliste, ni une bonne idée (exemple de l'orientation professionnelle) - Lors d'une séance de facilitation ou d'atelier, nous "préservons" un espace-temps pour les participants et ne saurons pas vraiment ce qu'il advient par la suite. ET C'EST OK, et si nous n'observons pas de résultat sur l'instant cela ne veut pas dire que la graine ne va pas germer dans les semaines/mois/année à venir. 🌱 - De ce fait, il est intéressant de "temporiser" les "exigences de résultats immédiats", et d'en discuter avec son client (si nécessité). **IV. Dédramatiser : une vaste histoire de posture (édition Flammarion)** - La neutralité n'existe pas et d'un côté tant mieux. On influence forcément la session et son déroulé et c'est pour cette "patte" qu'on peut avoir de la valeur. - Ce qui est produit appartient aussi (et en grande partie) au participant, qu'il en ressorte quelque chose ou pas. - Les idées sont transitoires, volatiles. Elles se transforment avec le temps. Comme les hypothèses qui s'affirment, s'infirment et se reformulent au fil des expériences. - Un groupe est un écosystème vivant. Les relations, les idées et les projets évoluent pendant la séance, mais également en dehors de l'espace-temps dédié à la réflexion. Il faut accepter que cela nous échappe et que ce ne soit pas si grave 🐒 ## Atelier #10 • 20 avril 2021 Synthèse proposée par Samuel Bausson Problématique : > La facilitation en distanciel : où comment se rapprocher quand on est éloignés ? Les situations partagées se regroupent autour des 3 grands thèmes : - le temps : comment gérer le temps et l'energie particulière que la visio demande ? - le format adaptés à la visio ? - la technique : comment embarquer tout le monde ? **Le temps et les formats** - Penser aux temps "en dehors" du temps collectif Proposer des choses en dehors : mettre en place les outils communs en visio et les laisser vivre en dehors (fonctionne si la base et l'envie sont partagées. Permet de rattraper quand on est pas tous présent tous le temps. Partager un socle d'info commun d'une fois sur l'autre - Variations de sous-groupes : regroupement en binômes après temps de visio commune. Utilisation de discord (chat) pour scinder en équipes avec niveau différents - Les aller-retour entre plenière et petit groupe en salon permettent de retrouver de l'informel / plus de circulation dans la parole / ça engage beaucoup plus - Temps de relaxation ou de danse au milieu des visios pour aérer / Reconstitution d'un tableau de peinture en groupe ( avec la mosaïque visio ) / produire quelque chose , se mettre en mouvement et jouer avec la caméra / 5 minutes pour revenir "incognito" , ne pas être reconnaissable - Faire autre chose en même temps, s'autoriser (coudre par exemple) pour mieux écouter - Inviter à se projeter, anticiper. Bien prévenir en amont, pour se préparer mentalement. Par ex préparer : " amenez un objet qui ..." **La technique** - Outil cités : Padlet. Klaxoon. Miro - Point de vigileance : est ce que les outils n'induisent pas une façon de penser ? une facilitation qui cadre trop ? - Test d'une facilitation en " narration" guidée , les gens sont invités à couper et à avancer sur papier chez elleux avant de remettre en commun en laissant du blanc pour ne pas trop cadrer - Faire des tutos à l'intérieur de l'outil. Tout est déjà en place et les personnes peuvent s'approprier l'outil en amont - Demander aux participant.es de prendre une souris pour travailler plus facilement que sur le pad / éviter autant que possible les smartphones / donner des consignes hyper clair sur le matériel dès l'invitation - être deux à faciliter / un des deux joignable par tel pour aider sur la technique/ assistance technique en parallèle - "le bac à sable" , proposer un espace pour répondre à une question ou poser leur prénom = permet de tester l'appropriation de l'outil par les participant.es , éventuellement repérer les difficultés et guider sans stigmatiser - prendre un temps avant la visio pour tester les outils - Compagnonage technique : décentrer et impliquer le collectif pour faciliter la gestion des outils entre participants pour s'entraider sur le technique en chat privé ## Atelier #9 • 20 octobre 2020 Synthèse par Agathe Mercat : Problématique : > Comment réussir à trouver ma place dans le trio professeur.e.s / musée ( médiation) / artiste. Investie dans un projet d’éducation artistique et culturelle qui regroupe une institution ( ici un musée), un lycée et une artiste. C’est nous qui sommes allés vers les professeurs avec une proposition. Ils ont retravaillé cette proposition par rapport à leur programme et maintenant je ressens une gêne à chercher comment agencer le projet avec les objectifs que je m’étais fixés au préalable. Comment faire cohabiter des enjeux politiques et des enjeux pédagogiques avec des enjeux artistiques . Beaucoup d’exemples de cohabitation un peu forcés et rapides ou chacun ne semble pas maître de sa posture. Les projets qui ont réussi à s’épanouir sont souvent plus longs. Il faut prendre un vrai temps pour que chacun trouve sa place et cela donne envie de formaliser des temps réguliers tout au long du projet dès la mise en oeuvre des dossiers, de les budgétiser. Les solutions proposées par le groupe : - Prendre le temps de construire un projet en commun avec toutes les parties prenantes et la prise en compte de leurs besoins et se revoir. - Faire une proposition plus claire avec le périmètre de ce qui relève de mon rôle d'artiste et de ce qui reste ouvert à la participation - Dans le cadre d’une production artistique différencier le paramètre collaboratif qui nécessite une coordination et l’importance de laisser libre cours à la subjectivité du ou des artistes…cette subjectivité étant compliqué à inscrire dans un dossier en amont. Cet inter-lieux m’a réellement permis de repenser mon investissement dans le projet EAC questionné. Nous avons osé tout remettre à plat, osé nous dire que nous étions parti dans une mauvaise direction j’ai moi même osé renoncé à certains objectifs et au final le fait d’avoir tout chamboulé m’a permis de trouver une posture juste au vue des participants et du calendrier. Je suis très heureuse du résultat. Et tout le monde à finalement trouvé sa place. Vous pouvez voir quelques photos du projet « renversant carnaval « sur mon site koodre.fr ou bien sur le facebook du musée de Saint Brieuc https://www.facebook.com/musee.stbrieuc ## Atelier #8 • 16 juin 2020 ![](https://i.imgur.com/lwySGqk.jpg) Synthèse proposée par Samuel Bausson Problématique : > "Quand je suis en situation de demander de l'aide, qu'est ce qui me serait vraiment utile et facile ?" Cette problématique était une façon de faire un retour collectif sur notre communauté d'entraide.Chacun a dessiné ce qui se passe dans cette situation, les difficultés rencontrées et comment ça pourrait se passer dans l'idéal. Au regard de ces échanges nous avons pu estimer l'utilité du Labo-inter-lieux et poser quelques pistes pour la suite. Voici celles que j'ai retenues : - On garde : - "Ce que j'aime dans le labo, c'est que même si je viens sans problèmes, je repars avec plein de solutions" (Tonino Rizzo) - La méthode "ça marche". Je sais que je peux faire une demande sans avoir de "compte à rendre". Il n'y a pas d'obligations et le principe de la réciprocité collective est bien posé. - La convivialité des rendez-vous - On améliore : - Rassurer sur la place des personnes dans le groupe, notamment celles issues de d'autres domaines d'activités. - Prendre le temps de mieux faire connaissance et de cultiver un climat de confiance entre les personnes. - Le timing imposé est parfois stressant pour certains. Comment réduire la pression tout en gardant un rythme, le respect du temps de parole de chacun et des horaires fixés ? - On innove : - Trouver une solution pour renforcer la vie de la communauté entre les sessions : - Pour poursuivre la conversation en dehors des rencontres - Pour solliciter ce "socle" et demander de l'aide de façon spontanée ## Atelier 7 - 21 Avril 2020 Synthèse proposée par Elisabeth Renault Problématique : > Comment pourrions-nous conserver, travailler la collaboration en mode confinement-télétravaillé sans exclure ? [Document de synthèse en pdf ici](https://drive.google.com/file/d/1sUDt-E6Al6dnjg7HR8m3QeuEFH3ekQNW/view?usp=sharing) ## Atelier 6 - 18 février 2020 Synthèse proposée par Gildas Carrillo Problématique : > J'aimerais que le groupe m'aide à trouver des moyens de faciliter les recueils de souvenirs autour du goût auprès d'un public (+ de 70 ans) et cela sans enregistrements sonores ou vidéo. Contexte : Partenariat : entre une médiathèque et le chef d'un restaurant gastronomique. Projet : travail de recueil de souvenirs gustatifs auprès d'un public de personnes âgées résidant sur un territoire très localisé. Les 3 pistes que je retiens : - La référence de l'ouvrage de Benjamin Roux (je ne suis pas médiathécaire pour rien...). - Le support du jeu - L'importance des lieux et de la réciprocité dans ces lieux Je retiens : « l'importance du lieu, du contexte et de la forme de la rencontre » - Exemple d'un projet sur les cycles lunaires et le jardinage qui s'est déroulé dans un potager ; le fait d'être dans un jardin a libéré la parole : le lieu génère les mots. - Exemple d'un projet qui permettait à des malades d’Alzheimer de créer des pièces dans un musée favorisant le maintien ou la réactivation de leurs souvenirs. - Partager des souvenirs lors d'un repas : le contexte favorise la parole - Avoir des « complices » lors du repas qui créent une discussion par rebonds. - Inviter des membres de la famille afin que ces échanges intergénérationnels profitent à tous et deviennent ainsi des communs. - Aller chercher les souvenirs sur les lieux de vie des témoins : domiciles, fermes, exploitations, jardins... « l'idée de constater pour mieux innover ». - Il est prouvé que nous perdons en premier les sens olfactifs et gustatifs ; alors pourquoi ne pas travailler sur les souvenirs des goûts et des odeurs. - Croiser les méthodes d'approche : don d'un objet personnel, d'une photo... / cartographie / schéma, dessin... - Les personnes âgées sont souvent celles qui cuisinent pour les autres ; pourquoi ne pas échanger autour d'un repas confectionné par leurs soins. - Grâce à ces recueils, n'y aurait-il pas une identité communale à trouver ? (c'est justement l'objectif du chef...). - Recueillir c'est collecter de la matière : mots, paroles, notes, photos, dessins... pourquoi ne pas créer un jeu qui puisse permettre de faire commun et d'utiliser toute cette matière autour d'un même support. Jouer ensuite ensemble ! « l'idée de créer ou d'utiliser des outils/méthodos libérant la parole ». - Travailler sur la réciprocité et sur la rencontre afin de susciter l'envie de revenir pour partager à nouveau. - "Faire groupe avant de faire mémoire". - Que les personnes interrogées prennent elles-mêmes des notes (faites passer un « crayon- témoin ») - Conversations poétiques - Une personne fait de la prise de notes, les autres écoutent (respect, bienveillance...) Références - partenariats : - EHPAD, travailler sur la nourriture pour aller dans le sens d'une cuisine collective (celle-là même qui est servie dans les institutions). - Se rapprocher des professionnels du collectage (artistes, travailleurs sociaux, écrivains publics, Cie...) - « L'art de conter nos expériences collectives : faire récit à l’heure du storytelling» de Benjamin Roux / Edts du Commun - ASTUM, association de collectage. - Témoignages de femmes d'agriculteurs + autrice le 13 mars 2020 - Valérie Mréjen, écrivaine et plasticienne ## Atelier 5 - 17 décembre 2019 Synthèse proposée par Tony Vanpoucke Problématique : > Comment pourrions-nous imaginer un moyen d’amener le public (ou des structures) à documenter des projets ? Synthèse et perspectives d’actions : 1. Créer un événement dédié à la documentation en groupe. 2. Accompagner des personnes à documenter les projets de tiers-personnes. 3. Inclure la documentation à l’origine du projet. (plutôt que de documenter un résultat, documenter un processus en incluant les erreurs) Plusieurs types de documentations : - documentation pour soi. (ou pour une structure) - documentation pour l’autre. (plus pédagogique) Comment documenter ? - Documentation comme travail contraignant. - Documentation activité très, trop solitaire. - Réhumaniser la doc par des activités,du contact. Ressouces : Application d’aide à la doc. : projet Do.doc projets « My Workshop » (en dev) Evenements de la doc. : Associaition « La paillase » BookSprint (Litterature) Cartoparty (Cartographie) [Synthèse complète ici (pdf)](https://drive.google.com/file/d/0B0OgGAjlDmC7SmNLbC0yYUxwenJLZlVhM2R3UldEcHlaemM0/view?usp=sharing) ## Atelier 4 - 15 octobre 2019 Synthèse proposée par Manuel Moreau: Problématique > J'aimerais que le groupe m'aide à enclencher une conversation avec mes collègues autour de ce projet, avant de lancer des conversations avec le public. Le contexte : Je travaille dans un où j'ai pour mission de repenser la relation au public en vue de faire évoluer les espaces d'exposition. L'enjeu "méta" est de " faire société" au musée. Ce que je retiens des échanges avec le groupe : - Des questions à poser, à se poser : - Ma place et la place de mes collègues dans ce projet : pourquoi tu es dans le groupe ? Quel service tu rends au collectif ? Pourquoi ce projet est bien pour TOI, pour MOI? - Écouter les plaintes pour aller plus loin : et maintenant de quoi as-tu besoin ? - Un vocabulaire à partager : comme dans les Tiers-Lieux où les mots, les dessins, servent à mieux se comprendre et mieux comprendre le projet commun - Créer les conditions de la rencontre/de la conversation: - 3 ingrédients: 1- la convivialité 2- la curiosité 3- la complicité/la connivence - ex : Le "Temps d'une soupe" où les personnes sont invitées à partager une soupe avec un.e inconnu.e pour échanger sur un sujet de société - Replacer le musée au sein du musée, de son équipe: - Réinvestir un lieu où seuls les médiateurs circulent régulièrement. S'interroger sur le pourquoi de l'éloignement. - Se rencontrer entre collègues au cœur du musée, en installant des sortes d'espace co-working - Initier la mise en récit collective : quand on invite par exemple tout le personnel d'une structure à accueillir le public à l'occasion d'un évènement , on créer les conditions d'une autre relation au public qui se sent invité par l'ensemble des "hôtes de la maison" et on fait groupe autour d'une action. - Générer la polyphonie des avis: inviter des personnes extérieures à l'équipe pour enclencher la discussion. - Créer la surprise : autour d'un mobilier (une assise originale), d'un évènement (partager les coulisses) - Vigilance : gêne sociale à prendre en compte / toujours laisser le choix 3 points qui m'accrochent tout particulièrement : - L'observation – aller voir les lieux ou s'engagent des conversations (café, boutique …) - Faire du parcours d'exposition du musée un lieu de rencontre avec les collègues, un lieu de vie - Travailler sur un vocabulaire partagé et partageable ## Atelier 3 - 18 juin 2019 Thématique : « Faciliter les rencontres humaines entre les équipes de médiateurs et autres professionnels des relations aux publics dans l’établissement » Synthèse par Yvan Drommer : J’ai retenu que : - mettre ensemble les personnes ne suffisait pas, qu’il fallait tenir compte d’autres paramètres, comme dans la cuisine : le bon moment, la bonne température, les bons ingrédients, l’amour qu’on y met (l’accueil). - Les temps de rencontres doivent être qualifiés, savoir pourquoi l’on vient d’un côté, et se demander d’un autre côté, pourquoi les personnes ne viendraient pas (pourquoi je ne viendrai pas ?) - L’intérêt de mettre les statuts, les étiquettes et ses représentations de côté lors de la rencontre, malgré la pression et les habitudes d’un système organisé comme tel - Commencer en travaillant sur de petits projets, qui feront du commun - L’esprit du compagnonnage est à promouvoir / « tu participes, tu reçois en venant contribuer » et « tu prends soin du groupe », qui forme une communauté de pratiques, enrichie par la réciprocité - Il faut développer au sein du groupe la vision de ce que l’on gagne, plutôt que de se focaliser sur ce que l’on perd - Les rites sont intéressants à instituer pour faire communauté - Un mur d’expression peut être utile pour échanger, dire ce que l’on pense, contribuer, poser une question… - Il est important que chacun prenne un morceau du puzzle, se responsabilise dans un tout ## Atelier 2 - 21 mars 2019 Sujets traités : - rédaction d'un argumentaire à destination des décideurs sur le positionnement d'animation d'un tiers-lieu - idées sur l'accompagnement des publics dans le cadre d'une exposition sur l'effondrement. ## Atelier 1 - 14 décembre 2018 Retours de l'atelier sur la "narration publics" [disponible ici](https://hackmd.io/a7zNDBUFQ86NPZrLshhShQ) ## Ateliers de préparations du labo 1 atelier de réflexion à Venise - été 2018 2 ateliers d'échanges à l'Hôtel Pasteur - 4 octobre et 15 novembre 2018