REU 1 : J’ai posé la question de L’Agora Entre le 15 f février et le 15 mars à priori c'est possible le principal problème va être si on la rend public car la législation nous impose la présence de 3 personnes formées à l'évacuation .... donc l'accès libre me semble compliqué à moins de prévoir un budget accueil public on peut limiter l'accueil public à l'exposition au jour de conférence pour la licence Angers le calendrier ne correspond pas et beaucoup d'apprentissages peu de projets TUT
9/12/2022[TOC] Des re/trans/missions Retransmissions naturelles est un projet de recherche-création qui se situe à la croisée des arts, des sciences, de l'ethnologie, entre patrimoine matériel et immatériel, humains et non-humains. Ce projet tisse ses écheveaux autour de la Loire, fleuve patrimoine mondial de l'UNESCO, des lieux du patrimoine historique, des sites connus par des mariniers et amateurs du fleuve. Il consiste en un recueil itinérant de données environnementales (qualité de l'eau, du sol, diversité de la faune et de la flore), de témoignages oraux (souvenirs, évolutions, faits historiques ou anecdotes) et de sons (field recordings, captations avec des hydrophones) pour donner lieu à l'écriture d'un récit qui efface les frontières entre approches artistiques, scientifiques, historiques et fictionnelles pour mieux décrire des futurs potentiels, des formes futurotopiques d'alliances inter-espèces dans un biotope qui aurait trouvé un nouvel équilibre, une métamorphose des formes de vies. En amont de la réalisation du projet, différentes résidences thématiques sont envisagées pour développer le dispositif artistique et technique spécifique au projet. Lors de sa concrétisation, une itinérance avec des modes de transports doux est imaginée le long du fleuve avec une dizaine d'étapes entre Orléans et St Nazaire. Chaque étape constitue un lieu de captation et de recueil de contenus, une restitution publique est proposée, adossée à l'activité d'un guinguette sur le bord de Loire, dans un contexte populaire et festif, sous la forme d'une diffusion sonore des captations précédentes, une mise en onde des récits et témoignages, via un dispositif technique léger de diffusion audio autonome en énergie et d'un point de vu matériel. A l'issue du projet, une restitution plus exhaustive de l'ensemble est envisagée sous la forme d'une installation interactive sonore et visuelle, une documentation web relate de l'ensemble des temps du projet et met en partage les réalisations écrites, sonores et visuelles. naturell.e ? "L'énorme profusion de faits "expliqués" scientifiquement dont les sciences positives nous comblent ne nous est d'aucune aide, car ils introduisent de manière principielle (...) tout un versant d'énigmes dont la solution est alors pour nous une question vitale. Les sciences de la nature n'ont pas déchiffré le moindre aspect de la réalité actuelle, de la réalité où nous vivons, où nous nous agitons et où nous sommes (...) Pour le dire comme Lotze : 'calculer le cours du monde ne signifie pas le comprendre' " Edmund Husserl
1/26/2022==dossier 're/transmissions naturelles' pour l' AAP "Nouveaux Mondes", ministère de la Culture, comme base de départ...== Présentation des porteurs de projets ==3000 caractères== Julien Bellanger et Benjamin Cadon sont deux artistes-chercheurs-acteurs de la région Pays de la Loire et Centre : Développeur de projets artistiques, culturels et techniques, Julien Bellanger co-fonde en 2004 l’association nantaise PiNG, explorant les sentiers numériques, ouvre le Fablab Plateforme C en 2013. Depuis une quinzaine d’années, engagé dans le croisement arts-sciences-technologies et société, il développe, principalement au sein de l’association citoyenne PiNG, des performances et productions artistiques et organise des évènements culturels coopératifs. Il mène également de nombreuses actions pédagogiques et artistique. Intéressé par le décryptage du terme Anthropocène dans sa capacité à rendre compte des récits des changements climatiques et des choix technologiques historiques, il met en place en 2015 "0Camp", puis en 2017 "1Camp" : résidences artistiques reposant sur un socle inédit : l’essai de Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz, L’Événement Anthropocène. Durant ces temps de recherche, dans ces espaces de création culturelle, des chercheurs, des artistes et des citoyens ont pu partager leurs expériences, puis 1Camp et le programme RécitNature, notamment autour des enjeux symbiotiques à la station biologique de Roscoff.(Plus d'info CV en PJ) Benjamin Cadon est artiste-chercheur à l'association culturelle et artistique Lalabomedia à Orléans depuis 15 ans. Des émissions radars aux fours à micro-onde, Benjamin Cadon analysent et comparent l'impact des fréquences radio et des rayonnements quotidiens auxquels est soumis notre corps, questionnant d'une manière plus générale, le cercle magique dessiné par la science et la technologie face au vivant et à l'écosystème. Son travail interroge sous des formes variées (installations, vidéos, concerts...) les conséquences sociales, environnementales et culturelles des usages des technologies. Ensemble, ils animent et participent au réseau Artlabo à l'échelle national et internationale ( Art::Labo est né en France en 2005 de la volonté de structures de favoriser une approche hybride et transdisciplinaire de la création artistique et culturelle en tissant des passerelles entre création, recherche, action et pédagogie ) ainsi qu'au collectif http://p-node.org ( plateforme artistique et technique se penchant sur les questions d'infrastructure acentralisée de communication et de partage ) : http://artlabo.org - https://p-node.org/actions
8/30/2021MANIFESTE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES ENGAGÉES Été 2021 Résumé/Bulletpoints sur lesquels on pourrait s’accorder avant d’entrer dans les détails (j’ai l’impression que c’est basé sur les discussions qu’on a eues aujourd’hui et les versions précédentes, mais je préfère vérifier ;-) : Constat : Les sciences dites “modernes” et les techniques ne sont pas neutres, elles sont intrinsèquement politiques. En Occident puis dans le reste du monde, elles ont accompagné une vision instrumentale du monde pris comme une ressource inerte et illimitée, au service de certains, et aux dépens du reste des humains, des autres vivants et du système terre. Tentative des institutions politiques et économiques dominantes de récupérer les structures existantes, académiques et technologiques, au service de la poursuite de ce projet d'exploitation du monde, inégalitaire et destructeur. Ce d’autant plus que les fondements qui ont soutenu ces sciences dites “modernes” sont remis en cause : crises internes de confiance et attaque externe par des marchands de doute.
8/23/2021