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#### Cyberfeminismpolicy
# Manifeste : Non à l’industrie destructrice et sexiste des grands groupes de la mode !
**Conscientisez-vous, organisons-nous !**
La mode est à la surconsommation, la mode est à la destruction de l’environnement, la mode est aux injonctions sexistes … Assez de faire l’autruche, on dit stop ! Stop à cette économie capitaliste qui nous pousse vers une consommation outrancière et qui détruit l’environnement. Stop aux standards et injonctions sexistes des grands groupes qui veulent contrôler nos corps.
**#Fabenfripe**, c’est le refus de tous ces diktats qui détruisent l’environnement au nom de la sainte consommation. C’est favoriser l’économie circulaire, sortir d’un modèle destructeur qui s’effondre sous nos yeux. C’est refuser de se laisser embarquer dans une consommation inutile vouée à combler des besoins inexistants.
C’est d’abord se conscientiser.
C’est réaliser qu’un vêtement neuf, ce sont des mètres cubes d’eau gaspillés : **L’industrie de la mode est la troisième consommatrice d’eau au monde derrière les cultures de blé et de riz.**
C’est prendre conscience qu’un jean neuf, ce sont des litres d’eau utilisés et de produits toxiques rejetés dans les rivières : **l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes pour les cours d’eau à cause des produits utilisés pour les teintures.**
C’est bien comprendre que les produits de grands magasins, ce sont des vêtements fabriqués à l’étranger qui voyagent en avion autour du monde : **L’industrie de la mode est la deuxième productrice mondiale de gaz à effet de serre.**
C’est se rendre compte que les grands groupes nous vendent des habits fabriqués à moindre coût dans la négation totale du droit des travailleurs : **l’industrie de la mode est celle qui paie le moins sa main d’œuvre comparé aux richesses qu’elle accumule, travail gratuit et exploitation.**
**L’industrie de la mode est l’une des plus polluantes au monde.**
A l’heure où les jeunes du monde entier se mobilisent pour amener les pouvoirs publics à agir en faveur de l’environnement, où nous voulons sortir d’un modèle de croissance mortifère, il s’agit de modifier nos comportements individuels. Il est urgent de contre-carrer cette industrie sexiste, normative, polluante et qui exploite la force de travail.
Consommons la mode de manière responsable, écologique et militante. Favorisons la seconde main, n’encourageons pas la production intensive de textiles polluants. Courrez en fripe, vendez ou donnez ce que vous ne mettez plus, recycler vos affaires ! Organisons-nous, faisons bloc, boycottons les grands groupes industriels antiécologiques, soyons insensibles à leur greenwashing. **#Fabenfripe** c’est ça. C’est s’habiller en respectant l’environnement et en dehors de l’économie de marché capitaliste.
Lançons le mouvement, choisissons les échanges locaux, les fripes, Emmaüs, la seconde main, les dons, le troc… Organisons-nous sans eux. Partageons nos tenues écolos et responsables, faisons passer le mot, soyons de plus en plus nombreu.x.ses autour du **#Fabenfripe**.
**Arrêtons le désastre !**
# Notre démarche à travers cette campagne
Pourquoi avons-nous choisi d'associer féminisme et écologie ? En tant que femmes nous subissons tous les jours une **pression sociale** concernant les **codes de beautés**. Poids, cosmétiques, style vestimentaire, morphologie... Nous sommes assomées d'injonctions concernant notre corps et notre façon de le vêtir. Nous avons peu à peu réaliser que finalement, à l'époque de la convergence des luttes et du soutien entre les causes, féminisme et environnement ne faisaient qu'un. Ces injonctions à l'hyperconsommation qui pèsent sur les femmes dans de multiples domaines vont à l'encontre du processus de sauvetage de la planète. **Finalement, se débarasser de toutes ces obligations c'est aussi être écolo!** C'est pourquoi nous avons voulu nous concentrer sur l'impact environnemental de l'industrie textile et nous pencher sur une consommation vestimentaire alternative. Notre but est d'informer, de renseigner et de conseiller sur l'impact écologique de chacun de nos vêtements. Les jeans, t-shirts, pulls allant de 2€ à 10€ ne sont pas des aubaines mais bien des pièges pour la planète. Nous voulons **lutter contre la fastfashion et l'exploitation humaine**. Comment s'habiller aussi peu cher que chez Primark et être écolo ? Comment calculer son impact envionnemental ? Où aller pour s'habiller green ? Nous répondons via un réseau social connu et régulièrement utilisé pour des causes multiples : Instagram.
# Notre scène : Le compte instagram
Le compte instagram: les_greens_du_shopping
Créé avec une adresse personnelle penelope***@gmail.com
![](https://i.imgur.com/nD1C2In.jpg)
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**Logo**
C'est la première chose que voient les instagrameu.se.r.s. Nous avons décidé de dessiner notre logo. Pour que les gens viennent visiter le compte, il faut qu'elle.il.s comprennent rapidement de quoi il s'agit. Il fallait donc être le plus efficace possible, c'est pour cela que le logo se constitue de :
- La couleur verte : couleur symbolique de l'écologie.
- Un tee-shirt : compte qui parle de la mode, des vêtements.
- Le symbole du recyclage : réduire, réutiliser, recycler. Symbole qui résume entièrement notre démarche.
- Titre de notre compte : importance d'être identifié et que les gens mémorisent le nom du compte.
- Le dessiner nous-mêmes : dynamique du fait-maison.
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**Présentation écrite du compte**
Dans la même dynamique que précèdemment, nous avons été à l'essentiel :
- Qui nous sommes : militantes.
- Ce que nous combattons : la surconsommation.
- Comment nous la combattons : par la green fashion.
- À quoi on invite nos visiteu.se.r.s : à s'habiller aussi écolo et être #fabenfripe.
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![](https://i.imgur.com/3OCD1ZH.jpg)
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**Nature des publications**
> 17 posts qui sont nos photos posées avec nos tenues.
> 14 posts informatifs : articles et localisation de friperies.
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**Esthétique**
Le contraste entre slow fashion et fast fashion se fait d'abord visuellement pour appeler à la curiosité :
- Habits alternatifs= cadre vert.
- Habits polluants = cadre gris.
Les publications sont disposées sans struture précise, parfois en post unique, parfois en post multiple où l'on doit swiper pour voir les autres éléments. La structure est variée pour toujours surprendre les visiteu.se.r.s, afin de ne pas les lasser.
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**Édition**
Chaque publication est jumelée à une présentation plus ou moins courte qui explique ce que l'on voit :
![](https://i.imgur.com/JQMuysq.jpg)
# Méthodologie
- **Choix des vêtements**
On a toute fouillée nos gardes robes pour construire des tenues soit entièrement green soit entièrement très polluante. On s'est également rendue dans des friperies et à des évènements "vintage" pour publier quelques stories, et trouver quelques tenues. On a constitué **différents types de tenues** ; hivers, robe, été, tenue plus formelle, automne...
Certaines publications sont constituées d'une photo verte et d'une photo noire. On a en fait ici formé **2 tenues presque identiques** mais l'une est plutôt éthique tandis que l'autre pas du tout. Cela permet aux visiteu.se.r.s de constater qu'il est totalement possible de reconstituer les tenues achetées dans les grandes chaînes, avec des tenues de récupération ou de friperie.
**PHOTO 1** du post : tenue green
![](https://i.imgur.com/9KV38KJ.jpg)
**PHOTO 2** du post : tenue pas green
![](https://i.imgur.com/1glzPWo.jpg)
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- **Prendre les photos**
**Cadrage** : On a cadré de face à la verticale de sorte d'avoir le corps entier et de visualiser totalement la tenue. Ce cadrage permet d'ajouter ensuite facilement les contours colorés (gris ou vert).
**Pose** : On a volontairement posé, comme le ferait les instagrameu.se.r.s influenceu.se.r.s afin de les parioder. Eux invitent à la consommation, tandis que nous visons à la récupération, au recyclage, à la réutilisation... La parodie se fait aussi par le nom même du compte instagram "Les greens du shopping".
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- **L'édition des photos**
Dans les présentations de nos photos on trouve différents éléments :
-Les **marques des vêtements** quand on les a : on parodie les marques polluantes ; au lieu de mettre l'hyperlien qui renvoit rééllement au compte insta de la marque (par exemple "zara"), on écrit nous même le nom de la marque en **détourné** (par exemple "zarache") tandis que et les marques ou magasins éthiques **on les identifie réellement**.
![](https://i.imgur.com/snLGra7.png)
-**Les émojis** : on remplace certains mots par des émojis simple à saisir, afin que ce soit plus ludique, distrayant, facile à lire et léger.
-**Des informations** : Grâce notamment aux étiquettes des vêtements, on indique si c'est une tenue green ou non, les composants, le type d'article (pull, jean...), des informations sur les composants et leur nocivité. On fait aussi une sorte d'état des lieux écologique des vêtements, que nous allons voir dans le paragraphe suivant.
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# Présenter les tenues avec leur impact écologique
* **Le "made in"** : l'exploitation humaine est aussi un impact de la fastfashion et de l'industrie textile. Le pays dans lequel le vêtement est fabriqué est très important et peut attester d'un surmenage et d'un salaire plus que faible.
* **Le nombre de kilomètres parcourus** depuis ce pays, le "made in" est aussi un indicateur. Combien d'avions ou de bateaux mon vêtement a-t'il pris avant d'atterir dans mon armoire ?
* **La quantité d'eau utilisée**. Selon la matière du vêtement, on peut savoir combien d'eau a nécessité la culture. Il est alors facile de comparer avec la taille d'une baignoire ou même d'un lac pour se rendre compte de l'impact envionnemental.
* **L'empreinte carbone**. Elle découle directemment du nombre de kilomètres parcourus et peut être révélée grâce à des systèmes de calculs sur internet.
* **Les marques**. Il faut prêter attention aux marques auxquelles on donne de l'argent. Acheter chez Amazon ou Primark c'est faire le jeu du capitalisme et de la ruine écologique sur tous les points mentionnés ci-dessus. Nous essayons de montrer qu'acheter éthique c'est aussi économique que d'acheter dans des boutiques de fastfashion.
* **Les produits utilisés**. Les colorants, le délavage, le "neuf-usé", autant de techniques qu'utilise à outrance la mode aujourd'hui et qui pollue l'air et les sols de façon irrémédiable.
# Faire connaître le compte Instagram
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**Publications sur nos réseaux sociaux personnels :**
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![](https://i.imgur.com/4RnMR29.jpg)
![](https://i.imgur.com/VDrhcLG.png)
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**Publications sur des groupes d'autres réseaux sociaux :**
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![](https://i.imgur.com/Or32hxl.png)
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**Abonnement à des comptes et hashtags Instagram dans les mêmes dynamiques :**
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![](https://i.imgur.com/2xfNtcv.jpg)
![](https://i.imgur.com/qj9EE2r.jpg)
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**Créer notre hashtag et le commenter dans des publications d'initiatives similaires :**
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![](https://i.imgur.com/5uWqUtz.png)
![](https://i.imgur.com/C8bzCwe.png)
# Nos posts informatifs et nos informations collectées
### **1. Les informations collectées**
* **Un article** du journal Le Monde dédié au recyclage nous a éclairé sur cette notion indispensable de la greenfashion :
L’« upcycling », est un porcessus de confection qui valorise vêtements usés et chutes. En 2015, par exemple, le secteur textile a émis 1,715 million de tonnes de CO2, utilisé 79 milliards de mètres cubes d’eau et engendré 92 millions de déchets solides. Il est donc nécessaire de ne pas jeter les productions issues de toute cette pollution.
* **Un peu de chiffre...** :
L'industrie textile représente entre 3 et 10% des émissions de CO2 mondiales. Ainsi, 73% de la matière première fini en décharge ou incinéré selon cette étude, et seulement 13% des matières utilisées pour produire des vêtements sont recyclés en fin de vie…
En France il se vend près de 9.2 kg / habitant / an de vêtements et seulement 3.2 kg / habitant / an sont collectés. Cette échelle plus réduite nous permet de mesurer à quel point ces chiffres sont affolants.
* **Calculer son impact ?**
Sur ce site vous pouvez trouver un outil de mesure de l’impact environnemental d’un produit (émission équivalent CO2, consommation d’énergie, d’eau…) durant l’intégralité de son cycle de vie. <https://www.lifecycleinitiative.org/starting-life>
* **Quelle vie pour le coton ?**
![](https://i.imgur.com/WZWUD5M.png)
1. Le coton est cultivé à Lubbock, une ville dans le Texas.
2. Le coton brut est d’abord acheminé au port de Long Beach en Californie par voie terrestre, avant d’être expédié par conteneur à Shanghai
3. A Shanghaï, le coton brut est traité puis transformé en fils. Dans cet exemple, le tissu et le t-shirt sont également confectionnés à Shanghai. Pour ce type de produit, les principaux autres ateliers de confection dans le monde sont situés en Chine, Inde, au Bangladesh et en Turquie.
4. Les conteneurs de t-shirt repartent de Shanghai pour revenir aux Etats-Unis, à Miami via le canal de Panama. Ils y sont imprimés puis mis en vente.
5. Une deuxième vie en occasion peut-être pour ce t-shirt, qui a en effet de fortes chances de terminer en Tanzanie par exemple ; les vêtements d’occasion sont le principal poste d’exportation des Etats-Unis vers la Tanzanie qui est aussi le 4e client pour ce type d’articles !
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### **2. Nos posts informatifs**
* **La mode et la green-fashion** : Un article sur la créatrice Marine Serre dont la dernière collection n'utilise que de l'upcycling. <http://madame.lefigaro.fr/style/mode-20-ans-pour-changer-le-monde-marine-serre-upcycling-recyclage-defile-310718-149966>
* **Resencer les friperies de la région** : Une site internet à fait la liste des friperies lilloises, lien utile pour les prochains achats vestimentaire.<https://lille.citycrunch.fr/2019/01/08/friperies-lille/>
* **Les impacts de l'industrie textile en image :**
![](https://i.imgur.com/T3wDBRV.png)
* **Un petit guide des matières pour comprendre le textile écologique :** <https://planetaddict.com/textile-ecologique-guide-des-matieres/>
![](https://i.imgur.com/RIi6rMs.png)
![](https://i.imgur.com/IZ1zbhy.png)
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* ## Des articles de grands médias sur l'impact de certaines marques :
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![](https://i.imgur.com/rmKxG0P.jpg)
**"Primark, le rouleau compresseur de la fast fashion" :** https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/19/primark-le-rouleau-compresseur-de-la-fast-fashion_5452276_3234.html
**Quand la mode va-t-elle enfin se sentir responsable ? :**
https://i-d.vice.com/fr/article/43b7mw/quand-la-mode-va-t-elle-enfin-se-sentir-responsable?utm_source=idfrfb&fbclid=IwAR0A2NtOkmzkbiZfcnsLQ1cKtR6mZbh3uP7Qn-NogR3hFLhCEQ2YqbBZii4
**Un meilleur impact environnemental de l'industrie textile... mais "pas d'éfforts suffisants", selon Greenpeace :**
https://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-textile-progresse-sur-son-impact-environnemental-mais-ne-montre-pas-d-effort-suffisant-selon-greenpeace.N719364
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