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###### tags: `Copea` `Fédération CAE` `histoire` `CGSCOP`
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**Si vous n'êtes pas à l'aise avec cet outil, ce (petit) [tutoriel](https://pad.lamyne.org/utiliser-codimd) est à votre disposition !**
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# **[Rencontres Copéa 2019] : de la fédération à la CAE du futur**
## 0- Brise-glace
De manière sonore, dissonnante, harmonique et coopérative.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/Y8HRIN7.jpg)
## 1- Introduction
++Éric Guibourdenche :++ pour en arriver à la fédération, on vous propose le témoignage d'un des "historiques". D'où vient Copéa ?
C'est peut-être la dernière fois que l'on peut le voir !
Je félicite aussi Jean-Jacques pour la présentation.
++Jean-Jacques Magnan :++ Celles et ceux qui étaient là au début : Claire Gillman, Henri Cachau, Laurence Ducrot
L'histoire jusqu'à la fédé...
C'est une rencontre de 8 coopératives sur une logique d'échanges de pratiques. C'est quoi une coopérative d'activités, comment ça doit fonctionner... imaginer les coopératives d'aujourd'hui.
Opportunité de créer une association pour se faire connaître du grand public (CGSCOP). 8 président·es, à la préfecture, ça n'a pas bien marché et donc tirage au sort. Béatrice Poncin est montée au créneau, rencontre Guy Hascoët puis naissance de Copéa.
* Louty -> création d'un outils mutualisé
* Entreprendre autrement (avec l'aide de l'URSCOP) -> formation des accompagnant·es
* Puis on a commencé à monter à Paris, puis travail avec un autre réseau (avec Laurence). Comment permettre à Copea de rentrer dans les instances nationales ?
*Si t'as pas le temps il faut mieux que tu le prennes*
La CGSCOP nomme un délégué CAE.
## 2- Avancer vers la fédération
++Éric Guibourdenche++
* Rencontres de Bordeaux il y a 3 ans.
* Les **états généraux** en 2018, une centaine de personnes
* Création d'un copil pour préparer les états généraux, poursuite du copil pour continuer le travail.
* Des **groupes de travail** se sont constitués : modèle économique, gouvernance, lien au réseaux.
* Rencontre début juillet 2019 pour poursuivre les travaux.
* Date butoir **mi-mai 2020** sur la création de la v0 de la fédération des CAE. D'ici là, projet politique à affiner, modèle économique (en 2020 contribution symbolique pour démarrer), base juridique et des savoirs. Les groupes de travail continuent.
Place des entrepreneur·es est importante dans cette perspective.
Comme le disait la philosophe Zibeline Owen : *"il faut y aller" !*
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/HAjPjho.jpg)
## 1- Le débat
**Propos introductif du débat**
++Jimmy Mercante :++ l'intégration des coopératives dans Copéa via la charte de Copéa, via la loi Hamon qui définit ce qu'est une coopérative, dans l'ouverture et la diversité. Philosophie de Copéa : il n'y a pas de modèles. Les dernières candidatures reçues (co-décisions) : on s'est questionné parce que de nouvelles candidatures tranchent, se démarquent. On est un collectif de dix entrepreneur·es, on souhaite mutualiser mais avoir un accompagnement individuel et collectif etc. mais avec une intégration d'entrepreneur·es, avec une logique de cooptation, max 15 personnes.
* Finalement, via des nouvelles demandes, **quelles sont les CAE de demain ? Est-ce une CAE ou une SCOP de mutualisation de moyens ?**
* La seconde question qu'on se pose est : **quel est le positionnement de Copéa vis à vis de ces mutations ?**
* La troisième enfin proposée ce matin, par rapport à l'idée de la CAE de demain, peut-être existe-il d'autres modèles d'émergence ?
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Débat organisé sous forme de [Fish Bowl - Bocal à poisson](https://pouremporter.communagir.org/outils/le-fisnbowl)
Principe du bocal à poisson : 4 personnes assises, un fauteuil vide.
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[...]
!!
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/PoMqrgZ.jpg)
++Bertrand Barrot++
je me disais qu'on pourrait accepter dans nos réseaux des "CAE Bocal à poissons", avec un max, avec toujours une place vacante et dès que quelqu'un arrive une personne sort.
++Éric Guibourdenche++
C'est une excellente idée, effectivement chez Copéa, on expérimente, pourquoi on limiterait en nombre, en territoire, je crois que c'est un droit de pouvoir expérimenter, sachant que notre charte sera celle de la Fédération, notre charte à nous.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/Z1jltDI.jpg)
++Sarah Loyer de Solstice++
J'ai assisté au CA de Copéa, à plusieurs entrées de CAE. J'ai été sorprise, j'ai senti quelque chose de très ouvert, à des endroits où j'aurais plus questionnée. Est-ce que quelqu'un a déjà été refusé ? On m'a dit non.
++Jean-Jacques Magnan++
En fait si !
Sarah Loyer
Cela questionne l'identité de Copéa, et c'est les critères sur lesquels on lâche, je n'y vois pas clair, et je suis très contente de ce débat.
++Bertrand Barrot de chez Solstice++
La charte de Copéa est quand même assez précise. Cela fait 17 ans que je suis dans l'équipe support de Solstice, et je suis très attaché à l'idée de CAE très ouvertes. C'est très fort et très important, et pourquoi pas dans un même réseau, faire cohabiter plusieurs formules. Les CAE qui sont appelées à atteindre une certaine taille, on a une idée d'une taille optimale, mais je pense qu'il faut garder le principe très ouvert.
++Pierre Urscop Occitanie-Médit++
On est aussi confronté à cette problématique, puisqu'on est confronté à des porteurs de projets qui veulent créer une CAE, sur des tailles réduites. Notre réflexe, allez voir les CAE déjà créées, et je ne suis pas certain que ce soit la réponse la plus pertinente. On a deux profils : mutualisation de moyens// auto-entrepreneur·es sur le numérique & une pluriactivité, et les modèles que nous avons en tête ce sont les coûts fixes. C'est peut-être intéressant de s'en éloigner, de réfléchir autrement.
++Jimmy Mercante++
Une CAE avant tout c'est une Scop. Ce qui est interrogé dans le distingo : un contrat CESA que les entrepreneur·es peuvent utiliser. Ces dynamiques qui se lancent est-ce un levier d'opportunité pour utiliser ce statut d'entrepreneur·e ou ?
Au cœur il y a ce statut du CESA.
++Olivier Juge de Pollen++
Y a-t-il parmi vous des gens qui pourraient apporter l'échairage d'autres coopératives ?
++Tristan (membre CA Copéa) Mozaïque++
On a intégré récemment une coopérative de femmes, ou des sociétés de portage. Donc soit on fait avec nos peurs : ah "ils" viennent pour le CESA (!) ou "ils" veulent faire un business et récupérer le truc. Ou on fait et on se dit qu'on va gérer les difficultés si cela se présente.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/epgLrfp.jpg)
++Anne-Claire Pignal CGSCOP++
En échangeant avec différentes personnes, j'ai vu que les CAE évoluaient vite : de nombreux petits collectifs se constituent dedans et dehors (des CAE existantes) une nouvelle CAE toutes les 2 semaines, ça interpelle sur l'utilisaiton du CESA : à quelle fin ? Attention à la précarisation du statut des travailleur·es. Jusqu'où on ouvre les portes de cette utilisation. Les groupes de travail continuent à évoluer, les envies de travail ensemble aussi, il y a des perspectives nouvelles pour les travailleur·es.
++Luc Coop Connexion, Lens++
c'est génial de se dire qu'une structure un peu toujours border-line, on doit toujours être un peu à la limite du cadre ([hacklab](https://fr.wiktionary.org/wiki/hacklab)), tout en respectant la loi, c'est intéressant de s'interroger. De toutes façons, la génération qui arrive va venir nous bousculer.
Ces petits groupes qui débarquent à 15, on peut les intégrer quand ils disent : "nous, on a envie de se co-accomapgner à 15". Avec qq'un·e qui supervise ce groupe et respecte la chartre.
Je trouve qu'on est un labo, et un laboratoire reste un laboratoire s'il se remet en question. Je trouve intéressant qu'on aille au bout de la démarche, et qu'on dise oui à ces dmemandes, et qu'on trouve un moyen d'intégrer ces nouvelles pratiques.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/1S0q1a8.jpg)
++Laurence Ducrot, Cabestan++
Les deux coopératives qui ont créée le modèle de CAE, avaient un nombre limité de personnes et n'avaient pas vocation à se développer. (SMTS, CoOptis)
Quand les personnes restent à long terme, c'est la coopérative d'emploi, quand ils testent, c'est de la coopérative d'activités. Copéa a tenu un discours pour faire évoluer cela.
Ce sont des personnes qui auraient développé seules dans leur coin, et elles sont amenées à la coopération.
![](https://i.imgur.com/IHRni7n.jpg)
++Joseph Terracoopa++
Je voudrais abonder dans ton sens précisément parce que des gens qui se rassemblent pour créer une coopérative, qui arrivent uniquement pour le CESA, on en a tous, alors qu'on peut imaginer que les 15 personnes qui arrivent ensemble, veulent et vont véritablement travailler ensemble. Comme disait Donald Trump... non je ne me permettrais pas !
++Luc++
On a tous à intégrer des entrepreneur·es dans nos coopératives. Un groupe qui arrive à 10 ou 15 porte une dynamique à communiquer à d'autres. Charge à ceux qui sont là de les intégrer.
++Joseph Terracoopa++
Si on n'est pas capable de les intégrer, et qu'ils vont créer leur coopérative, c'est qu'on n'est pas bons.
++Laurence ++
Est-ce qu'il y a une menace ? Les chiffres de la création d'activités sont élevés, on a intérêt à ce que le modèle se répande.
++Anne-Claire Pignal++
En tout cas, on est très preneur et oui, pour l'ouverture.
!![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/4NCVGLk.jpg)
++Frédéric Sanchez, Crealead++
D'autant plus que les CAE historiques avaient souvent recours au deniers publics.
Je vois deux possibilités. Soit les projets de petite taille développent des services à minima, et est-ce que ça tient dans la durée ? Soit ils trouvent des formes d'associations entre petites entités. Je suis favorable à ce qu'on s'intéresse à cette question. Copéa est un modèle ouvert, et parfois figé, avec un peu de contradiction. Je suis favorable à ce qu'on soit secoué un peu, ça fera plaisir à nos UR, il y aura plus de Scop !
++Fédéric Do++
Sur cette ouverture, je voudrais témoigner sur ce qu'on fait il y a dix ans.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/050Q0dD.jpg)
Faire confiance à la vie et à la qualité du dialogue qu'on a avec Copéa.
Il y a quelques années une société de portage qui était venue pour développer une CAE, il n'y a pas besoin de les "exclure", ils se sont exclus eux-mêmes.
La décision politique est vaine...
Les valeurs finissent par s'imposer elles-mêmes.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/Ssp4wBR.jpg)
++Catherine Mosaïque++
Pour moi, on est à l'aube des CAE, on est tous jeunes. J'attends beaucoup de la Fédération, et que dans cette relève, on intègre cette question.
Si on n'est pas bousculé en CAE, je ne vois pas où on l'est !
D'autres envies, d'autres modèles qui soient supra, intra, il faut qu'on lève les yeux et qu'on se donne les moyens.
Je voudrais que ça se transmette à la Fédé, c'est vraiment le message à transmettre.
++Germain++
la question n'est pas de se dire si le modèle doit perdurer mais plutôt à quoi il sert. La précarité des gens qui travaillent, comment on conserve les acquis sociaux, comment on change le rapport au travail. La question de la subordination doit être portée jusque dans les entreprises classiques. Il faut ouvrir. Bien sur il y a des vigilences à avoir, comment le CESA fait rêver le Médef !! Quand on parle de la fin du salariat, on est vachement confronté à une culture syndicale, ce sont eux qui ont obtenu les acquis sociaux.
Si on veut hacker le code du travail, il faut travailler avec eux.
Ça me fait dire : il ne faut pas se contenter de dire est-ce qu'on accueille. On doit participer bien au-delà : demain il sera plus intéressant d'embaucher quelqu'un au Smic plutôt qu'un·e auto-entrepreneur·e, les acquis sociaux sont cassés. Si on regarde trop entre nous, on sera à côté de la plaque demain.
!![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/ncE4sbp.jpg)
++JJM++
Amener tous les auto-entrepreneur·es vers les CAE, et on sera plutôt tranquille sur le fait que le Médef ne viendra pas.
++Frédéric Do ++
La loi Hamon les fait rêver mais quand ils lisent ma suite, ça les fait cauchemarder.
++Stéphane de Arccop++
Je suis tout jeune dans les CAE. Ce que je trouve intéressant est cette construction de Fédé. Comment la Fédé va faciliter l'implication des ES dans la création des CAE ?
++Florent - Astrolabe++
Si Uber disait : nous demain on crée une CAE ? Ce serait aussi une réponse à la précarité des travailleurs.
++Jérôme - Alteractifs++
Je suis entrepreneur depuis trois ans. Quand on est entrepreneur·e dans ce dispositif, et qu'on vit une mauvaise expérience avec une CAE, on se rend compte qu'on vit le monkey business. Les projets de charte qui évoluent c'est intéressant, mais les décisions qu'on prend, je pense qu'il y a une réflexion à avoir sur les mesures que cela peut avoir. Je me suis senti cisaillé entre deux CAE (métier ou territoire).
++Florent - Astrolabe++
J'imagine que l'orientation a des limites, puisqu'il y a une révision coopérative, et que c'est un bon garde-fou non, à moins que je n'ai pas compris...
++Jérôme++
On se sent appelé non pas pour ce qu'on est mais pour ce qu'on représente en terme de capital.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/BmSqKaM.jpg)
++Nicolas Scalbert++
"Ils" ont dit : faire une loi pour 5000 personnes ??!! Hamon : Comment avec les CAE on peut être porteur d'un autre modèle social et économique avec la coopération ?
Grossomodo :
10 000 entrepreneur·es-salarié·es
100 000 personnes en portage salarial
1 000 000 d'auto-entrepreneur·es
Comment développer un autre modèle social et économique en permettant aux personnes d'être dans d'autres situation ?
Comment on conçoit le travail, la répartition du travail, la propriété, la répartition des richesses... ? C'est pour ça qu'Uber ça ne l'intéresse pas.
Si on veut faire du développement, il y a aura plusieurs types de coopératives d'activités et d'emploi qui seront possible : partage du revenus, partage de la propriété, et autre vision des choses.
Il y a des modèles à inventer.
Sur le CESA, c'est quoi l'innovation principale dans le CESA, ils ne sont plus payés en fonction de leur temps de travail, mais en fonction de leur chiffre d'affaires. Il n'y a plus de garantie, c'est un gros risque par rapport à l'ensemble du salariat. Risque de détricoter le code du travail.
++Henri Cachau++
Le Médef avait rêvé du CESA, c'est génial de payer des gens seulement s'ils ont les moyens de l'être !! Copéa est allé plus loin puisque il faut que les ES deviennent associé·es, et il faut que les ES soient majoritaires dans les instances dirigeantes de Copéa.
Sinon est-ce qu'on est une Scop classique quand on est CAE ? Dans une CAE, on a un produit ou plusieurs produits, on a une répartition des taches entre ceux qui vendent et ceux qui gèrent. Dans une CAE, chacun a sa propre image commerciale même s'il peut y avoir des collab. On a des entrepreneur·es qui ont des comptes isolés, de la mutualisation, mais on a des gens pour lesquelles on isole chaque activité. La ligne rouge est : avons-nous des comptes d'activités isolés ? Si oui c'est une CAE, si non ce n'est pas une CAE.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/wycGu6w.jpg)
++Elisabeth de Potentielles la scop à Marseille++
Récemment adoubé par Copéa ! On n'est pas une coop de femmes, mais une CAE spécialisée sur le tourisme et l'entrepreneuriat féminin. La CAE n'est qu'une mutualisation de moyens. La CAE c'est autre chose, pour redistribuer un paysage économique, sur les effets que cela peut avoir sur le visage social.
++Germain++
Pour rebondir sur ce que tu disais Nicolas...
on a voulu rompre la subrodination patron-salarié. On l'a décalé. Il y a aussi l'auto-subordination (qui peut entrainer des risques psycho-sociaux), la subordination économique... Dans la vie, il y a des coups durs pros, mais il y a d'autres choses qui doivent être protégées. Comment on gère les congés de maternité ? Les épuisement pro ? La nécessité de ne pas voir le travail comme une priorité. Et tout ça, l'entrepreneur·e, même s'il a un cadre sécurisé, il manque des choses sur lesquelles on peut avancer sur la protection. On a qqchose à porter sur l'évolution de la protection sociale, voir aider les entrepreneur·es à se structurer en rapport de force sur la subordination économique. Si demain on accueille beaucoup de livreurs à vélo : quel poids on a vis-à-vis d'Uber ? On a à explorer la culture du rapport de force.
Et ça rejoint la triple qualité que tu citais Henri. Le socle de la Scop, c'est la double qualité (travailleur·e-décideur·e) et dans la CAE il y a la triple qualité : sentiment d'appartenance, l'autonomie. On propose un ensemble de chose que le mouvement des Scop ne propose pas. Il y a à faire admettre cette spécificité là.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/V2pk8uw.jpg)
++Claire de 3bis++
Quand j'étais jeune, on était trois et on voulait bosser ensemble. la différence est la démarche entrepreneuriale et des gens qui portent des projets. On oublie aussi qu'on accompagne des projets de personnes.
++Cécile Co-Actions++
La Région Nouvelle Aquitaine avait reçu une demande de subs des coursiers à vélos, et nous a sollicité pour les accompagner afin qu'ils se structurent. Et on n'a pas réussi à faire aboutir cette collaboration. On voulait se positionner pour incuber le projet, et ils ont fini par se créer en Scop. On n'avait pas les outils pour répondre à leurs demandes.
++ Brice Iriscop++
Contact avec les plate-formes en cours, subventions depuis début 2019, deux personnes souhaitent développer un modèle alternatif (livreur·es à vélos).
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/Y805zp3.jpg)
++Anita Coopetic++
Plateforme pro qui s'appelle Malp qui met en lien indépendant·es et entreprises qui cherchent. Si on avait cela à l'échelle de toute nos coopératives, ça serait intéressant.
La plateforme prend 10%.
++Florence Sapie++
Nos coopératives sont des communautés d'entrepreneur·es qui choisissent leur coopérative en fonction de la diversité qu'il y a. Toute cette vie collective doit s'animer et non pas gérer l'appartenance.
++Anita Coopetic++
Les jeunes, c'est pas qu'ils ne veulent pas, c'est qu'ils ne connaissent pas le système.
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/6mmzsoo.jpg)
++Stéphane Pignal de Solstice++
J'ai l'impression que les jeunes forment de plus en plus des collectifs et qu'ils recherchent l'agilité. Cf. Oxamyne : la culture des Communs et la possibilité de remettre en question le CESA (le CDI communautaire).
J'ai l'impression que nos formes de CAE ont une forme poussiéreuse. J'ai aussi l'impression que dans nos CAE généralistes, on a une gestion complexe. Alors que dans des CAE thématiques, il y a plus d'agilité.
La CAE de demain doit être plus proche des jeunes, je crois.
Laurence Ducrot
Peut-être Germain ?
++Christian++
Chez Optéos, 60 % d'entrepreneur·es ont moins de trente ans.
++Germain++
[Oxamyne](https://oxamyne.org/) est un établissement d'Oxalis aujourd'hui : un croisement entre [Oxalis](https://www.oxalis-scop.org) et une asso [La Myne](https://www.lamyne.org/) (300 pers. bénévoles = [fablab](https://fr.wikipedia.org/wiki/Fab_lab), [hacklab](https://fr.wiktionary.org/wiki/hacklab), branché sur la recherche action, laboratoire citoyen de la transition par les Communs, ils sont en mode expérimentation sur pas mal de sujets. Ils ont un rapport d'activité épais comme un annuaire ! Ça Fourmille. À un moment, ils ont été sollicités sur une activité éco, et vendre de la presta. Ça aurait pû être une start up, mais en réfléchissant sur leur modèle, ils se sont rapprochés d'Oxalis. Mécanique de contribution différente, idem sur la mécanique de gouvernance. Des choses ont bougé pour n'avoir pas à entrer dans le cadre poussiéreux des CAE.
Est-il possible de contractualiser (via un contrat de travail) sans pour autant se dire qui va travailler dessus ?! les réflexions sont sur ce type-là. Et porter la rélfexion sur la gestion commune. Comme créer du confort. Aller aussi vers les coopératives d'inactivité !!
*Rires !
*
![JJ Magnan, licence à préciser](https://i.imgur.com/emdR4BF.jpg)
++Éric++
On se rapproche de la fin et je rappelle notre sujet : les coopératives de demain. Avec un stand Eau gazeuse avec Germain...
Les coopératives de demain pour moi, c'est ce qu'on met en place, ce qu'on peut mutualiser,et que ça ne reste pas seulement dans le cadre de la CAE. Hier la question des RPS et du numéro vert.
Dépasser oui, par des échanges de pratiques, et comment on passera au-delà des échanges de pratiques. Par exemple, l'externalisation de la paie.
Pourquoi on n'arrive pas à créer à l'échelle des Scop une coopérative qui ne s'occuperait que du social. Créer quelque chose qui va paraitre compliqué alors que l'on veut de l'agilité.
Pour que la personne se sente moins seule, on met en place de plus en plus de choses qui alourdissent et qui ne font pas rêver.
Ne restons pas figés sur la question du statut, même si le principe est solide. Le salariat est à défendre.
Et comme dirait Barack O'Magnan : yes week-end !
:::danger
La licence juridique de ce document doit être encore arrêtée par ses co-auteur·es.
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