# Musique olfactive
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## Veille/Recherches articles :
Les téléphones du futur seront olfactifs : https://www.lefigaro.fr/societes-etrangeres/2008/04/07/04011-20080407ARTFIG00543-ntt-teste-le-parfumsur-telephone-portable.php#:~:text=Les%20t%C3%A9l%C3%A9phones%20du%20futur,seront%20olfactifs&text=Une%20filiale%20du%20groupe%20japonais,de%20Patrick%20S%C3%BCskind%2C%20Le%20Parfum
Science décalée : pourra-t-on bientôt envoyer des odeurs par Internet ? : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/science-decalee-pourra-t-on-bientot-envoyer-odeurs-internet-73969/
Le nouveau « nez » numérique Ophone: le marketing olfactif évolue!: https://sylviebedard.net/2013/10/02/nouveau-nez-numerique-ophone-marketing-olfactif-evolue/
Parfum & Musique, regards croisés sur des notes musicales et olfactives – Perfume is Art : https://perfumeisart.com/2020/06/25/parfum-musique/
https://s1.edi-static.fr/Img/BREVE/2014/1/232356/52_memoire.pdf = memoire effet de l musique et des odeurs sur les consommateurs
## Images :
Logo de notre marque "Smell Hit" et logo adapté pour notre téléphone olfactif

Image publicitaire lancement du téléphone olphactif "Smell Hit PHONE"

Logo du podcast "Le futur présenté par Juju"
## Contexte :
Podcast hebomadaire, présenté par Julie (journaliste/présentatrice) qui reçoit des personnes ayant une innovation à proposer.
Aujourd'hui, elle accueil sur son plateau Clémence et Léa, les fondatrices du concept : MUSIQUE OLFACTIVE.
Cet échange va être l'occasion de présenter le concept grâce à la sortie d'un support : le téléphone olfactif.
Petite pensée à notre utilisatrice Manon qui n'a pas pu être présente en plateau car elle était malade :)
## Scénario :
Julie : Bonjour et bienvenue sur notre rendez-vous hebdomadaire :“Le futur présenté par Juju” qui sélectionne une innovation prometteuse ! Aujourd’hui j’accueille Léa et Clémence, fondatrices du concept “musique olfactive”.
Clémence, jeune entrepreneuse a grandi en région parisienne dans une famille de musiciens. Passionnée d'événements musicaux, elle se rend régulièrement dans des cabarets, festivals et autres… En grandissant, elle a souhaité allier sa passion à son métier.
L’autre fondatrice de l’innovation de la semaine est Léa, est quant à elle originaire de Valence dans le sud de la France. Elle a grandi dans l’univers de la parfumerie dont sa famille était experte.
Ces deux personnalités se sont croisées lors de leur master en marketing/communication. Depuis, elles sont inséparables et font aujourd’hui naître un projet hors du commun.
Julie : Pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre projet ?
Léa : Une fois notre master en poche, nous avons décidé de faire une année de césure afin de découvrir l’Inde. Nous avions pris un logement à deux dans petit village traditionnel. Tous les jeudi matin, nous nous rendions sur les marchés locaux afin de faire nos courses pour la semaine. L’odeur des épices était très présente ainsi que les musiques de rue. Une fois notre retour en France, nous étions nostalgiques de ce voyage enrichissant.
Un souvenir persistait : celui du souvenir du marché avec la musique et l’odeur qu’elle dégageait. Nous n’avons jamais réussi à retrouver ces deux éléments associés en France.
L’idée de créer le concept de musique olfactive a commencé à voir le jour….
Julie : Finalement, si je comprends bien votre histoire, votre objectif est d’associer les éléments du souvenir avec ceux des sens ?
Léa et Clémence en coeur : Oui c’est ça !!
Clémence : Mais créer de la musique olfactive, c’est bien mais la rendre accessible à un tous c’est mieux.
Julie : Je suis bien d’accord avec vous. Quelle a été la solution proposée pour associer la musique et l’odorat ?
Clémence : Nous avons longuement réfléchi à cette question et nous avons souhaité proposer ce concept sur un téléphone portable.
Julie : C’est très ambitieux comme projet ! Je ne connais personne de mon entourage ayant un téléphone portable permettant de faire sortir des odeurs.
Clémence : Alors oui c'est un grand défi, mais si nous sommes là aujourd’hui c’est que nous avons réussi ! Notre téléphone portable olfactif va sortir en pré-vente le mois prochain.
Julie : L’exclusivité est donc dans la chronique du futur de Juju, quelle chance ! Pouvez-vous nous parler un peu plus de votre marque ?
Léa : L’idée de notre projet a émergé en 2035, lors de notre voyage, comme nous vous l’expliquions toute à l’heure. Mais ce n’était qu’une merveilleuse idée qui nous trottait dans la tête, nous avions conscience du problème qui était le manque de technologie capable de mettre en pratique cette idée.
Julie : Donc quelle a été la décision prise pour voir votre rêve devenir réalité ?
Clémence : Nous avons décidé de parler de notre idée à notre entourage, et nous avons de la chance, puisque nos deux compagnons sont dans la recherche numérique. Grâce à leur réseau, de nombreux investisseurs nous ont aidé à financer ce projet pharaonique. Nous avons donc rapidement créé notre marque Smell Hit et déposé un brevet sur cette innovation.
Léa : Le nom de notre marque Smell Hit ne sort pas de nul part. Sa signification en anglais est “sent le” et en ajoutant le “h” à “it” nous avons décidé de faire référence à l’univers musical et ses succès.
Julie : Et oui Smell Hit est partie d’une idée de deux copines et est aujourd’hui devenue une réelle entreprise puisqu’elle compte plus de 10 000 salariés ! Vous n’avez sûrement encore jamais entendu le nom de cette marque mais rassurez-vous vous allez rapidement en entendre parler… D’ailleurs comment avez-vous fait pour préserver pendant si longtemps le secret de cette fabrication ?
Clémence : Nous avons essayé de protéger au maximum notre projet afin d’éviter d’être concurrencés par les grandes entreprises comme Apple, Samsung ou même Huawei. Nous avons des équipes qui mettent tout en place depuis plusieurs années maintenant afin de développer notre concept (d’un point de vue technologique, économique, marketing…). Nous sommes désormais en 2052 et c’est l’année de l'accomplissement : nous sortons enfin notre petit bijou !
Léa : En plus, je tiens à préciser que c’est une invention française ! Nos ateliers sont basés dans le sud de la France et nos bureaux sont sur Paris.
Julie : Super, les français sont enfin dans la course à l’innovation numérique ! Est-ce vous pourriez nous en dire un peu plus sur l’utilisation de ce téléphone olfactif ?
Clémence : Nous allons proposer un téléphone capable de sortir les différences fragrances lorsque l’utilisateur écoute de la musique.
Léa : Nous avons travaillé en collaboration avec des nez afin de concevoir un parfum spécifique à une musique.
Julie : Combien de musiques olfactives sont disponibles sur le téléphone à son lancement ?
Léa : Pour l’instant, nous sommes à une cinquantaine de partenaires et nous proposons environ 500 musiques avec son odeur. Ce chiffre a bien évidemment pour objectif d’évoluer.
Julie : Et comment sont sélectionnés les morceaux qui vont devenir des musiques olfactives ?
Clémence : Les artistes musicaux qui souhaitent s’associer au projet, nous contacts , ensuite nous associons leur musique avec une odeur. Puis nous proposons le morceau olfactif sur les plateformes musicales comme Spotify et Deezer….
Julie : Avez-vous rencontré des difficultés ?
Léa : Oui, d’un point de vue technologique de trouver l’innovation (par exemple : le fait de réussir à faire tenir les fragrances dans un téléphone portable, sans que l’utilisateur n'ait à payer sans cesse des recharges. Tout est numérisé mais nous ne vous dévoilerons pas notre secret technologique hahaha.
Clémence : Nous avons aussi eu du mal à convaincre nos partenaires (les nez, les plateformes de musiques…), car ils ne pensaient pas que ce projet sortirait un jour.
Julie : C’est un travail réussi si vous êtes là aujourd’hui, bravo ! J’imagine qu’une telle innovation a un coût pour son consommateur ?
Léa : Oui c’est exact, ce téléphone olfactif coûte actuellement très cher mais nous travaillons dur pour pouvoir le rendre accessible au maximum de personnes.
Julie : Un prix ?
Clémence et Léa : 2 400 euros…
Julie : Quels sont les atouts de votre innovation ?
Léa : Cette innovation permet d’accroître l’intensité du moment, de le rendre plus vivant et plus fort car les sens sont en éveil ! Mais aussi d’un point de vue plus rationnel, de développer l’économie olfactive.
Clémence : Ce produit va permettre une sensation de bien-être pour les utilisateurs. Il va également faciliter la mémorisation, grâce à l’association des différents sens.
Notre portable est aussi un moyen d’augmenter l'accessibilité pour certaines personnes en situation de handicap. Par exemple, pour les personnes malentendantes, elles auront la possibilité de reconnaître un son grâce à son odeur !
Julie : L’accessibilité est une question d’actualité dans l’univers numérique qui mérite d’être encore développée. Vous qui êtes ambitieuses, qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter pour les années à venir chez Smell Hit ?
Léa : Une longue vie à Smell hit ! On l’espère ! ahaha
Plus sérieusement, répandre cette nouvelle technologie à d’autres appareils utilisés au quotidien, notamment l’enceinte bluetooth. On voudrait également équiper les salles de cinéma de cette technologie et l’appliquer au bande-son.
Julie : Et pour vous Clémence ?
Clémence : Développer la marque avec nos partenaires pour obtenir plus de parfums. Et démocratiser la marque pour augmenter le nombre d’utilisations afin de répondre aux attentes toujours plus fortes de la population.
Julie : Merci beaucoup d’avoir accepté de participer au podcast et je vous souhaite une excellente sortie pour le smell hit phone.