###### tags: `design commun` `résidence` # [Design Commun] Résidence Massiac Juin 2020 – Ateliers ![](https://i.imgur.com/TQjNuRo.png) Ce document restitue les travaux de la résidence organisée à Massiac (Auvergne) du 23 au 28 juin 2020 à l'initiative de Gauthier Roussilhe et Timothée Goguely autour du projet Design commun. Étaient réuni·e·s Guillaume Barbareau, Sylvia Fredriksson, Timothée Goguely, Pauline Gourlet, Estelle Hary, Lysiane Lagadic, Nicolas Loubet, Mikhaël Pommier, Elise Rigot, Gauthier Roussilhe, Joachim Savin, Thomas Thibault. ## Documents * [Résidence Massiac Juin 2020 ](https://hackmd.io/DZE2_oD7Qby--wB-esO5xg) - Organisation ## Tour de table ![](https://i.imgur.com/MgaE40g.jpg) ![](https://i.imgur.com/GK0rmHr.jpg) :::warning À completer (infos + hyperliens) et corriger par chacun·e ::: - **[Gauthier Roussilhe](http://www.gauthierroussilhe.com)** : formation en direction artistique, puis expérience en tant qu'assistant réalisateur. Puis monté une boite avec un ami "sans jamais trop savoir ce qu'ils faisaient". Tous les bénéfices servaient à financer des projets de recherche. Arret de l'activité de boite. Documentaire [Ethics for Design](http://ethicsfordesign.com/fr) qui a beaucoup changé sa pratique et son réseau. Reprise des études, master à Londres, spécialisé autour des politiques publiques. Exprience du terrain très intéressante. « Ma démarche documentaire m'a conduit a rediriger ma pratique en prenant pour questionnement central les conditions de vie sur Terre ». Montrer tous les angles morts. - **[Timothée Goguely](https://timothee.goguely.com)** : designer et développeur web. Formation à la HEAR de Strasbourg, puis master à ÉSAD Amiens en design graphique. Chercheur junior au sein de l'équipe Gestual Script sur le projet Typannot. Passage 1 an à la CAE [Port Parallèle](https://portparallele.com/) à Paris. Bénévolat pour la coopérative [Resonate](https://resonate.is/). Intervenant en design d’interface et d’interaction, typographie et intégration web à l'ECV Digital à Paris auprès des master 1 web design. Gros intérets pour les questions autour du web à faible impact, des pratiques P2P, du web2print, des coopératives, de la transmission des savoirs. Prochainement coopérateur d'Oxamyne. - **Thomas Thibault** : Olivier de Serres, Boulle, stage à la Fing (grosse claque). À fondé [Collectif BAM](https://collectifbam.fr/) en même temps que son diplôme avec Anthony. Erasmus MediaLab à Helsinski. Passage à FabShop. À monté le fablab à Boulle. Beaucoup de questionnements au sein de BAM, auto-réflexivité sur leurs pratiques, les outils, les aspects économiques, juridiques. - **Pauline Gourlet** : ENSAD en design graphique et design d'interaction, après avoir fait du droit. Doctorat obtenu en 2018 à Paris 8 (fini à The New School, NYC), dans un labo d'ergonomie (analyse des activités de travail, proche de la psycho sociale / psycho du développement) avec un travail de terrain dans des écoles primaires. A fondé l'Atelier des chercheurs avec Louis E. et Sarah G. en 2014, travail sur des outils de documentation. Plus largement, travail de recherche sur la *documentation agissante* (càd documentation comme pratique de médiation/pratique réflexive et transformative) et le design de méthodo de recherche pour les sciences humaines et sociales. Situations d'intervention sont notamment les écoles + tiers lieux. 1 an et demi de travail à l'ONU au département des affaires politiques à la base comme dataviz, mais intervention sur la transformation des pratiques, identifier les frictions. Design situé. Enseignements ponctuels à Paris 8, Sciences Po, The New School et à la rentrée à Strate Lyon, Master Anthropocène. - **Sylvia Fredriksson** : Parcours : Olivier de Serres (BTS Plasticien de l'environnement architectural), archi à La Villette, École des Gobelins en graphisme, Master Hypermedia Paris 8, et Recherche EnsadLab aux Arts Déco dans le labo ECRIVIL de Ruedi Baur et Sébastien Thiery. Expérience professionnelle : designer en agence d'architecture (AWP) puis travail par les média situés avec l'agence Orbe. Plusieurs résidences à la Gaîté Lyrique. Enseigne depuis 2011-12 : BTS à Boulogne, Paris I Sorbonne, Paris College of Art, CNAM, ENSCI, DSAA Villefontaine. Pôle recherche Design des Intances à la Cité du Design de Saint-Etienne (2017-2019). Coopératrice Oxamyne depuis 2019. Projets coopératifs et historiographie du design. Master Design des communs à Orléans (2020-21). Contribue au comité scientifique du Ministère de la culture qui évalue les programmes de recherche dans les écoles d'art. - **Nicolas Loubet** : géologue (spécialité géophysique), créateur de plusieurs sociétés. Membre actif de la MYNE, travailleurs Oxamyne, et contributeur à plusieurs communs (notamment Movilab). Je raconte d'où je viens sur cette page : https://nicolasloubet.lescommuns.org/qui-suis-je/ - **Estelle Hary** : designer, licence en France, master à Zurich en Suisse en design d'interaction. Rencontre avec Bastien Kerspern, avec qui elle a fondé [Design Friction](http://design-friction.com/). Utiliser le design fiction pour alimenter les politiques publiques. Depuis 4 ans travaille à la CNIL, comment aider les gens à exercer leurs droits. Travail avec des écoles en design. - **Elise Rigot** : parcours ENS Paris Saclay + école Boulle design produit (DSAA). Agrégée d'art appliqué. Expérience en cabinet de conseil (freelance). Actuellement en thèse de design à l'Université Toulouse - Jean Jaurès et au LAAS-CNRS sous la dir. de Anthony Masure & Christophe Vieu. Intégrée dans une équipe manipulant les bio-nanotechnologies - notamment bio-impression 3D. Intérêt pour les objets techniques produits en laboratoire technoscientifiques (éthique, imaginaires, formes des savoirs, pratiques). Auteur du podcast Bio Is The New Black. Enseigne la théorie du design & suivi de projet en licence. - **Guillaume Barbareau** : design orienté produit, a travaillé dans le domaine de l'énergie libre. Rendre compréhensible les techniques. Partir du territoire. Retro-fiting. Formations techniques et ateliers solidaires avec Emmaus et Decathlon. Transmission. À travaillé avec Airbus. Enseigne un peu à la fac de Toulouse en design. --- Notions qui sont ressorties beaucoup dans la discussion : - **Design situé**, ancré dans un milieu, *Savoir situé* de Donna Haraway, objectivité féministe située. Alexandre Monnin, enquête. Recréer des circulations de savoirs au-delà des hiérarchies. Opposition forte à l'universalisme. Question de la description. Phénoménologie, appréhenser avec les outils perceptifs des autres. (à compléter) - **Design avec** Pierre-Damien Huyghe - **Outils techniques / Objets techniques** Simondon - Définition du **design développemental** (Pauline) : processus situé, continu et socialement distribué qui vise à (re)configurer les formes de l’agir collectif à travers la création d'une pluralité de versions d’instruments. ## Ressources Bibliographie : * **Jean-Pierre Olivier de Sardan**, *La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l'interprétation socio-anthropologique*. En ligne : * [Teaching design](https://teaching-design.net/) * [Decolonising Design](https://www.decolonisingdesign.com/) ## Atelier 1 : mission :::info - Raison d’être - Objectifs de l'association - Impacts recherché - Définition des termes ::: - ressourcerie collective, identifier les sujets absents / importants, sous-traités, inexplorés, notamment par les écoles de design - outiller - rédirection du design - faire corps dans la multiplicité - aligner des valeurs - faire émerger un champ : décrire ce que l'on fait, notre approche - comment créer les conditions de demarches de long terme ? (relation avec environnement d'intervention) - (re)décrire - (re)diriger - prise de parole commune et cap commun - relier les questions / situations sociales / politiques, problématiques de vie pour requestionner le design Être un signal, qui parle de nous, sans être dans le monologue. Documentation, mettre en discussion. "Solidarité" ça vient de solidité. Pas tant éduquer, mais cartographier "comment on fait solidité". Passer d'une culture de l’indépendence à l’interdépendance (Mat Dryhurst) Représenter d'autres modèles (du modèle d'élite, de compétition). TOUR DE TABLE FIN DE SESSION Estelle - Mettre en visibilité pour solidité - Mentorat - Cartographie sur les pratiques Rendre visible d’autres manières de faire le design et sortir du mythe élitiste, en montrant par exemple les envers du décor dans la vie de freelance, du studio, d’un collectif, etc (modèle financier, question juridique…) Donner un espace de “solidité” pour celles et ceux (des étudiants, qui professeurs, aux praticiens du design) se posant des questions sur leurs pratiques et ce qu’ils veulent porter n’entrant pas dans le silo traditionnel du designer (eg. Remettre en question le modèle de la compétition). Pourrait passer par une cartographie des pratiques et leurs diversités, mentorat... Ne pas passer pour des donneurs de leçon. Elise - Donner de la visibilité dans le champ du design français de manière située, "design anthropocénique". - Etre solide/aire. Thomas - la biodiversité du design - se concentrer sur nous - Mettre en commun ce qui est peu partagé / visible pour donner les clés à l'exercice de pratiques mutliples de design Pauline - Mission : (1) Ressourcerie (2) force collective > vers un syndicat ? - Sujets : (1) les invisibles de nos pratiques (2) nos terrains et nos problèmes (3) où emmenons-nous le design ? Dessiner un design en lien avec l'anthropocène ? (est-ce que c'est l'Anthropocène qui nous lie ?) - Formats : (1) Rencontres longues (type résidence) (2) Rencontres courtes-évenementiels (3) tester des collaborations sur des terrains Gauthier * Faire des autodescriptions (avec quel protocole ?) * Design situé dans le contexte français * Être solidaire / solide ensemble (Faire corps avec des entités multiples) * Échanger entre nous / ensemble * Structurer des savoirs pratiques et théoriques autour des transitions * Partager d'autres modèles (notamment organisationnels) * Faire autrement * Accompagner / Mentorat des étudiants/practiciens/profs * Adresser les fragilités de nos métiers * Constituer une ressourcerie * Eviter le nom propre et le monologue Guillaume * Agir collectif et pas de compétition * Raconter les parcours et diffuser les savoirs "non autorisés" (parler des situations précaires et démystifier les parcours) * Parler des savoir-faire, mettre en valeur des gens qui ne sont pas des têtes de gondole Sylvia - cristalliser les objets de l'asso autour du faire, d'actions communes - L'enquête est indissociable de nos pratiques telles qu'on les a énoncées/décrites. - Quelles formes collectives peut-on activer pour re-inventer des formes de solidarité dans nos pratiques ? La première ambition du collectif pourrait être de "faire expérience de ses pratiques" (des protocoles de description, là où nous emmenons le design) - Modalités de relience créent le "public" - Refuter la perspective d'un "public" / vs commanditaire (Dewey) (justice épistémique et sociologie pragmatique) - Quels sont les enjeux à appréhender et traiter collectivement par le design ? Comment ? - Intégrer l'idée de la recherche (émergence des questions relie la recherche action) - Question de la recherche-action ## Atelier 2 : public :::info - Par qui ? - Avec qui ? - Vers qui ? - À quelle échelle ? ::: > Elyse : « On ne veut pas apprendre leur métier au profs sur fond de critique des fonctionnaires. » Inclure des enseignants ? Rapport avec les étudiants : "je suis perdu…" Même chose avec les professionnels. Être outillé pour faire autrement. Mettre en commun pour solidifier les pratiques. Penser l'action dans un contexte français avant tout. ### **Atelier cartographie du 26 juin :** ![](https://i.imgur.com/NoDFcsl.jpg) **Qui sommes nous ? Quel est la singularité de ce groupe ? Que peut-on alimenter ? Qu'est-ce qui nous inspire ?** **Intentions** : * Nous souhaitons questionner sur les **modèles** (économiques, sociaux, politiques). Par ce groupe, il s'agit d'acueillir une variété de modèles différents pour les interroger, les alimenter, les transformer, les relier, etc. * Comment **créer-t-on des outils en accord avec nos principes** ? (design des contrats, etc) Comment nos outils permettent-ils de revisiter la commande ? * Pour nous décrire, il s'agit de **mettre en avant des questions, des tensions, des controverses**, pour les transformer en angles d'attaque. Peut-être faut-il plutôt les décrire, les raconter que les qualifier par une taxonomie. **Enjeux :** * se former entre nous * identifier des alliers (dans les écoles d'art et de design), produire des cartographies régionales, "faire culture" * "Comment financer des communs ?" La question se pose à la FEE, pour les projets de communs numériques low tech, etc. ## Atelier 3 : sujets :::info - Thématiques abordées - Sujets importants - Quel filtre, qu'est-ce qu'un sujet ? - Une hiérarchie ? Manque demande, degré fort d'impact, phasage ::: La question des modèles, donner à voir d'autres modèles. Comment casser le modèle très français et encore présent de école d'élite > prof star > stage > emploi ? Même si il y a quelque chose d'intéressant dans le mentorat. Montrer l'invisible dans vie professionnelle, ce dont on ne parle pas d'habitude. Le faire en groupe. Parler de ce qu'on parle peu. Mais le porter et le diffuser sous une bannière collective. Partager aussi les difficultés, les érances, les échecs, les tests, les questionnements, les doutes, les peurs. Sentiment d'être tout le temps une sorte de "corps flottant", fort sentiment de compétition, tabou de l'argent ("Parlons Pognon" à Boulle), de la précarité, aucune solidarité sur ces sujets. Question des syndicats ? Question des statuts, de comment on vie. Comment on se rémunère, on se repartie des budgets entre indépendants ? ## Atelier 4 : formats, contenus, ressources :::info - à disposition - à inventer - Mettre en commun nos ressources / veilles respectives - sous quelle forme / quel tri - quel modèle de contribution ::: Raconter des parcours, interview, en évitant le monologue. Cartographier les liens, les connections Proposer du mentorat pour des étudiants ? ### **Atelier "Ressourcerie" du 26/06** : ![](https://i.imgur.com/DeekQYr.jpg) ![](https://i.imgur.com/sz8XPAl.jpg) **Qu'est-ce qu'une ressource ?** Une connaissance ou information encapacitante (qui permet d'agir). **Questions de départ** : * Comment vivre de nos pratiques ? * Qu'est-ce qu'une relation de travail acceptable ? Qu'est-ce qui ne l'est pas ? Comment dire non ? * Quelles sont les questions auxquelles nous sommes capables de répondre et qui nous paraissent importantes ? **Quelles types et formes de ressources souhaiteriez vous mettre en commun ?** * multiplier les points de vue et travailler la diversité (par une approche féministe) et rompre avec les approches dualistes * Mettre en avant des controverses * Tisser, montrer les généalogies, les liens, les filiations entre les idées * Ne pas dissocier la théorie de la pratique (idées et formes de concrétisation des idées) * Penser la ressourcerie comme un espace contributif, avec des moments bilan par du versionning * Mettre en avant les enjeux de traduction, de versionning, de réappropriation des mots (google comment) Le media doit être dialogique. * Diversifier les médias (visuels, sonores, etc). Quelles sont les formes de production (en design et en art) autour desquelles construire notre ressourcerie, produire de nouvelle forme d'imagination ? (Grégory Chatonsky) * Penser des points d'entrées multiples (controverses, cartes, carto) **Outils** : - concepts / outils - medias dialogiques - web semantique - accessibilité (traduction) - étapes successives residences - modèles / droits **Sujets** : * décololionalisme (Arturo Escobar) * RECLAIM * cartographie (Bureau d'Études) * Connaissances liés à l'énergie et ressources autour * Municipalisme libertaire, anarchie ([Jonas Staal](http://www.jonasstaal.nl/), mise en forme d'assemblées pour des états sans état - "stateless states") * Floraisons, à Lyon (blog, podcast) ## Atelier 5 : fonctionnement de l’association :::info - outils internes, outils de coopération - gouvernance - fréquence et formats de rencontre - financement / communication ::: Sur la question d'une forme de "force collective" : * Forme "lourde" d'organisation : * CAE (Coopérative d'activités et d'emplois), peu utilisé chez les designers * Syndicat * Préférer des formes légères de structure pour commencer * Se laisser le temps de continuer à échanger * Institutionalisation par le projet ##### Discussions G.R. Qui incarne la position de président sachant qu'il n'est plus possible de facturer via ce statut ? ex. Plateau numérique S.F. Retour d'exp. Open Knowledge Fondation France la comptabilité commune sur des projets éclatés est difficile à gérer Fonctionnement par cercle de gouvernance -> système de trésorerie par projet (modèle à partager) -> système de gouvernance par projet : 1. fiche projet de description 2. un tableau de budget G.R. Pratique de l'Open Compta : tout les chiffres sont accessibles T.G. ex. Outils : open collective (payant) Comment on peut s'inspirer de ces outils de comptabilité au sein de Design Commun et concevoir ces outils là ? G.B. On demande à Franck Adebaye de devenir membre ? Demande-t-on à être formé sur la comptabilité ? N.L. L'association n'est pas une banque. Est-il opportun d'avoir plusieurs projets avec des temporalités différentes ? Le temps de gestion n'est jamais rémunéré et n'est souvent pas une source de motivation pour le groupe. ex. Lille : modèle de co-rémunération -> chacun déclare les tâches qui sont faites et chacun s'auto-rémunère P.G. La question du temps m'importe. N.L. L'open TO-DO List : des tâches il y en aura tout le temps, cela ne veut pas dire qu'il faut tout faire. Moins la question du temps que la synchronicité. Il est pratiquement impossible d'avoir tout le monde. ex. à la Myne on ne compte pas le temps, c'est le lieu qui rassemble. Framasoft valorise toutes les contributions. Ils reposent 100% par les dons. #### Outils internes & de coopération - [Libreto](http://libreto.net/) est un carnet de note collaboratif fondé sur etherpad. : - [Beaker Browser](https://beakerbrowser.com/) : navigateur web Peer to Peer où chacun peut forker et éditer une page (drive). URL du drive design commun à ouvrir avec Beaker Browser : hyper://42b128669a2b4af7db1e2ca214da4f6429ed5bdbdd0b8697a700144f6002a941/ #### Gouvernance E.H. Est-ce qu'on ouvre à d'autres membres ? N.L. Risque de membres non voulus G.R. Valoriser le noyau dur N.L. Définir de conseil G.B. Joachim Savin : En tant Où sont les dragons ? P.G Rythme de révision des membres ? Vérifier pour l'atelier des chercheurs si je peux m'engager pour ce collectif, il faut leur demander formellement leur avis. N.L. Est-ce ton noyau dur c'est CA ? Les statuts c'est la loi. Modèle : 1% CA dans l'asso ? Important de savoir qui est responsable ? Il peut y avoir une association sans président. G.R. Il faut que tous les membres puissent être rémunéré par l'association. Combien de membre fondateur ? Qui est responsable légal ? Moi c'est ok. Est-ce une personne morale ou physique qui engage sa responsabilité ? P.G. En quel cas la responsabilité est engagée ? Détournement de fonds N.L. Circulations entre les différentes entités ? Design commun en arrière fond ou en devant de la scène ? G.R. Pas un chapeau, un lieu de convergence et de cristallisation des pratiques. N.L. 'label' design commun qui suit une forme une charte Natural Projet : SPG qui garantie un certain nombre des choses Design commun X Atelier Paysan P.G. Formaliser ensemble la cristallisation d'une démarche / Prendre des cas d'étude des situations et savoir si cela correspond à nos principes ? E.H Est-ce que c'est en nom propre ou pas ? N.L. Avoir des cadres de réciprocités entre les entités. -> Noyau DUR à privilégier #### Formats de rencontre & fréquence Une cartographie de futurs lieux de résidence a été fait. Où est-ce ce serait pertinent d'intervenir en résidence ? G.R. Je peux penser un projet à Massiac E.R. Je peux penser un projet à Banyuls-sur-mer Inviter le collectif à travailler dans des terrains. G.R On est entrain de faire de la cartographie de territoire, la description m'intéresse beaucoup en design. T.G. sortir du transiscope certains projets de carto collaboratives sont inaccessibles P.G. Intérêt des pratiques de Bureau d'étude / Commencer un début de vocabulaire et voir ce qui est spécifique et ce qui est transposable T.G. Travail de cartographie du territoire R.G. Qui organise la première résidence ? P.G. Jusqu'à Janvier je suis en France. Pour Septembre, on peut imaginer quelque chose dans les Alpes. L.L. en Bretagne c'est possible P.G. Possibilité d'un terrain sur l'eau de la Garonne R.G. contact Ministère de l'agriculture sur la map de données des gestions d'eau en France Base de données unifiées de l'eau en France P.G. Comment relier cela au territoire ? Et pourquoi faire cette carte ? E.H. Sur la donnée : il est difficile de la territorialiser. Dans sa conception initiale, elle n'est pas faite pour être ancrée dans un territoire. P.G. Dans la manière de collecter cette donnée, est-ce que cela sert les acteurs eux-même ? G.B. La qualité de la donnée dépend de zone de négociation sur le terrain qui peut dépendre d'intervention dans des zones très précises. P.G. La façon de collecter les données et les instruments de collecte peuvent être des zones de collaborations. M.P. Thomas Wolf a travaillé sur cette question secheresse.fr P.G. Injonction à collecter de la donnée est inutile si tu ne sais pas comment cette donnée a été collectée peut être très problématique. E.H. Au final ta donnée, elle ressemble à quoi ? La donnée est parfois normalisée, de fait nous ne concevons pas forcément d'autres façons de la concevoir. #### Financement & communication ## Atelier 6 : calendrier, plan d'action :::info - projets à mener - tâches, répartitions - prochain rdv, échéance ::: #### TO-DO List 1. texte pour le site via un diagramme 2. organiser une première résidence d'action 3. Ressourcerie : Quelle forme ? 4. Restitution photos/texte de la résidence Retour exploratoire : via cartographie + retours sons : bribes d'extraits de dialogues + teasing de ces discussions (formats ouverts) 6. Définir une charte de production de contenus GR. ne pas avoir de formes uniques / parler min. 2 / produire à plusieurs / transférer les savoirs de production / privilégier l'open source / open-acces CCbySA4.0 / pas de chartre graphique unique / poser le cas par cas des formats / quelle méthode de résolution de conflit et mécanisme de validation / privilégier des formes lentes de validation / quand ça engage ton image et ta voix : comment on s'y prend ? / photos max. 500 7. Réécrire les statuts 8. Atelier où sont les dragons X Bam sur les objets légaux (juriste/franck) ## Texte de présentation de l’association ### Notes 27/06 Design commun est une association qui fédère des praticien.e.s du design français.es. Design commun part du constat de la précarité, la non potilisation, les postures d'auteurs, la mise en compétition et l'individualité des pratiques du design actuelles en France. La volonté de design commun est d'expérimenter des formes de solidarité et de solidité au sein de l'association. Sa posture s'ancre dans un design situé, féministe et commun. design situé, qui s'ancre dans les réalités particulières du territoire et des enjeux communs des conditions de vie sur terre dans lequel la généralisation/l'universalisme/transposition/mise à l'échelle n'est pas possible relié à des singulariré de territoire et de personnes / attaché aux milieux desquels il a émergé / note : croiser féminisme et situé Le design situé féministe, pluralité, diversité, non domination, décentré, non dualisme, de mise en commun valorisant une économie de moyens et une pluralités des formats. / produire des communs Le design situé émerge de milieux de vie. Il porte une attention faire corps transition / mutation des conditions de vie : social, énergétique, / métamorphose Design situé commoning feminisme faire corps solide solidaire pluralité multiciplité non normatif non dualiste / a accessibilité pluralité des rôles non production dialogue care encapacitant interdépendance reclaim non concurrence économie de moyens ### Premier jet 28/06 :::warning À relire, commenter, éditer, compléter ::: Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s et des collectifs français issus de multiples champs du design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, d’uniformisation, de solutionnisme (technologique) et de déracinement des pratiques du design. Design Commun s’attache à créer (et renforcer) des liens de solidarité et de solidité au sein de son groupe en mettant en commun des pratiques, des expériences plurielles et des ressources. **Située**, Design Commun expérimente des formats d’enquêtes, de contribution et de conception dans des milieux de vie fragilisés et singuliers. **Féministe**, elle est attentive aux voix plurielles et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils permettant à des communautés d'approfondir leur capacité de compréhension et d'action (face aux métamorphoses sociales et environnementales.) Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en cohérence avec les enjeux de transitions. Au sein des situations étudiées, elle s'autorise la possibilité d'un refus de production et d'une mise à l'échelle. (manque une dernière phrase de conclusion. convivialité) --- ### Retouches Pauline - 03/07 Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur.e.s et des collectifs français issus de multiples champs du design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, de solutionnisme, de dénaturation et de dépolitisation ainsi que de déracinement des pratiques du design. Design Commun s’attache à tisser des liens de solidarité et de solidité entre ses membres en mettant en commun des pratiques, des expériences plurielles, des ressources et en menant des actions collectives. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception dans des milieux de vie fragilisés, en respectant et en travaillant à partir de leurs singularités. **Féministe**, elle est attentive aux voix plurielles et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. En considérant ensemble savoirs, imaginaires et pratiques, elle cherche à outiller un regard déshumano-centré sur ce qui se développe et se transforme dans les situations et vise à discuter des rapports asymétriques et/ou de réciprocités en jeu dans ces processus. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils afin de permettre leur appropriation par d'autres communautés intéressées à décrire des métamorphoses sociales et environnementales et à y participer. Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en mettant au centre les questions de transitions. Elle revendique le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent et s'interdit des pratiques de passage à l'échelle ou de transposition. (manque une dernière phrase de conclusion. convivialité) --- ### Retouches Elise - 03/07 Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur.e.s et des collectifs français issus de multiples pratiques du design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, de solutionnisme, de dénaturation, de dépolitisation ainsi qu'un déracinement des pratiques du design. Design Commun s’attache à tisser des liens de solidarité et de solidité au sein de son groupe en mettant en commun des savoirs, des expériences plurielles ~~et des ressources~~. L'association mène des actions collectives situées, féministes, et productrices de communs. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception dans des milieux de vie fragilisés, en respectant et en travaillant à partir de leurs singularités. **Féministe**, elle est attentive aux voix plurielles (humaines et non-humaines) et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. Dans une vision non-anthropocentrée, elle ne cherche pas de réponse unique, mais considère ensemble savoirs, imaginaires et pratiques. Design commun propose une vision du design non dualiste : objet/auteur, problème/solution, forme/fonction, elle compose et aménage à partir des spécificités des situations. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils afin de permettre leur appropriation par d'autres communautés intéressées à décrire des métamorphoses sociales et environnementales et à y participer. Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en mettant au centre les questions de transitions. Elle revendique le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent. (je suis pas certaine que ça paraisse très clair cette question du scale up en français "mise à l'échelle" cf autres versions) (manque une dernière phrase de conclusion. convivialité) --- ### Retouches Sylvia - 04/07 Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur.e.s et des collectifs francophones issus de multiples pratiques du design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, de solutionnisme, de dénaturation, de dépolitisation ainsi que d'un déracinement des pratiques du design. Design Commun s’attache à tisser des liens de solidarité et de solidité au sein de son groupe en mettant en résonance des savoirs et des expériences plurielles. L'association mène des actions collectives et contributives situées, féministes, réflexives et productrices de communs. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception à partir des singularités de chaque milieu de vie. Elle est attentive aux voix plurielles (humaines et non-humaines) et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. Dans une vision non-anthropocentrée, elle ne cherche pas de réponse unique, mais considère ensemble savoirs, imaginaires et pratiques. Design commun propose des visions du design non dualistes : objet/auteur, problème/solution, forme/fonction, elle compose et aménage à partir des spécificités des situations. **Féministe**, elle revendique, au sein de ces processus, non seulement la réhabilitation et la réappropriation de ce qui est détruit, dévalorisé, mais aussi la dimension émancipatrice permise par cette réappropriation sur celles et ceux qui la mette en œuvre (*Reclaim*). **Réflexive**, elle adopte une posture visant à réinterroger les modèles et les cadres sociaux, politiques, économiques, techniques et juridiques au sein desquels s'exerce le design. Il s'agit de reconsidérer et façonner ces cadres d'action, eux-mêmes, en tant qu'agencements transformatifs pour l'ensemble des parties-prenantes de ces processus. Remobilisant les savoirs de manière transdisciplinaire, Design Commun tente de dépasser les dimensions spéculatives et critiques pour faire l'experience de pratiques transformatives de nos conditions collectives d’existence. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils dans une logique de mutualisation. Par-delà la nécessité de la coopération, elle réaffirme l'exigence d'altérité et de *commoning* comme condition de possibilité d'un "faire conversion". Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en mettant au centre les questions de transitions. Elle envisage ainsi toute pratique de conversion comme une double nécessité de conformation (se conformer aux limites planétaires, etc) et d'altérité (faire l'expérience de l'autre). Elle tente, en quelque sorte, de réconcilier le *fonctionner* et l'*exister* de Miguel Benasayag. Une "éthique situationnelle" qui revendique aussi le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent. --- ### Retouches Sylvia - 05/07 Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur·e·s et des collectifs francophones issus de multiples pratiques du design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, de solutionnisme, de dénaturation, de dépolitisation ainsi que d'un constat de déracinement des pratiques du design. Design Commun s’attache à tisser des liens de solidarité[^1] et de solidité au sein de son groupe en mettant en résonance[^2] des savoirs et des expériences plurielles. L'association mène des actions collectives et contributives situées, féministes, réflexives et productrices de communs. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception à partir des singularités de chaque milieu de vie. Elle est attentive aux voix plurielles (humaines et non-humaines) et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. Dans une vision non-anthropocentrée, elle ne cherche pas de réponse unique, mais considère ensemble savoirs, imaginaires et pratiques. Design commun propose des visions du design non dualistes : objet/auteur, problème/solution, forme/fonction, elle compose et aménage à partir des spécificités des situations. **Féministe**, elle revendique, au sein de ces processus, non seulement la réhabilitation et la réappropriation de ce qui est détruit, dévalorisé, mais aussi la dimension émancipatrice permise par cette réappropriation sur celles et ceux qui la mette en œuvre (*Reclaim[^3]*). **Réflexive**, elle adopte une posture visant à réinterroger les modèles et les cadres sociaux, politiques, économiques, techniques et juridiques au sein desquels s'exerce le design. Remobilisant les savoirs de manière transdisciplinaire, Design Commun tente de dépasser les dimensions spéculatives et critiques pour faire l'experience de pratiques transformatives de nos conditions collectives d’existence. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils dans une logique de mutualisation. Par-delà la nécessité de la coopération, elle réaffirme l'exigence d'altérité et de *commoning*[^4] comme condition de possibilité d'un "faire conversion". Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en mettant au centre les questions de transitions. Elle envisage ainsi toute pratique de conversion comme une double nécessité de conformation (se conformer aux limites planétaires, etc) et d'altérité (faire l'expérience de l'autre). Elle tente, en quelque sorte, de réconcilier le *fonctionner* et l'*exister*[^5]. Une "éthique situationnelle"[^6] qui revendique aussi le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent. [^1]: Alain Supiot (dir.), *La solidarité. Enquête sur un principe juridique*, Odile Jacob, Collection « Collège de France », 2015 [^2]: Hartmut Rosa, Sacha Zilberfarb, *Résonance - Une sociologie de la relation au monde*, La découverte, 2018. Pour Rosa, « la résonance est une forme de relations au monde associant affection et émotion, intérêts propres et sentiment d’efficacité personnelle, dans laquelle le sujet est le monde se transforment mutuellement ». L’aliénation désigne au contraire « une forme de relations au monde dans laquelle le sujet et le monde sont indifférents, hostiles, ou simplement déconnectés ». [^3]: Émilie Hache, *Reclaim. Recueil de textes écoféministes*, Éditions Cambourakis, 2016. [^4]: Bollier David et Helfrich Silke, « commoning ». Notice pour le *Dictionnaire des communs*, PUF, coord. Par Marie Cornu, Fabienne Orsi et Judith Rochfeld, 2017 En ligne : https://politiquesdescommuns.cc/glossaire [^5]: Miguel Benasayag, Fonctionner ou exister?, Paris, Le Pommier, coll. « Essais et documents », 2018, 140 p., ISBN : 978-2-7465-1746-2. [^6]: Gaëtan Mangin, « Miguel Benasayag, Fonctionner ou exister ? », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2019, mis en ligne le 26 janvier 2019, consulté le 04 juillet 2020. URL : http://journals.openedition.org/lectures/30718 --- ### Retouches Gauthier - 06/07 :::info C'est un texte introductif donc il faut être vigilant à ne pas trop vouloir en dire de prime abord. Tous les textes écrits sont intéressants et peuvent être utiliser en ajout, complément, dans d'autres parties du site à mon avis. ::: Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur·e·s et des collectifs francophones issus de multiples champs de design. Elle émerge dans un contexte de précarisation, de solutionnisme, de dépolitisation ainsi que d'un constat de déracinement des pratiques du design. Design Commun tisse des liens de solidarité[^1] et de solidité au sein de son groupe en mettant en résonance[^2] des savoirs et des expériences plurielles. L'association mène des actions collectives et contributives situées, féministes, réflexives et productrices de communs. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception à partir des singularités de chaque milieu de vie. Elle est attentive aux voix, humaines et non-humaines, et aux vulnérabilités qui composent ces milieux. **Féministe**, elle revendique, au sein de ces processus, non seulement la réhabilitation et la réappropriation de ce qui est détruit, dévalorisé, mais aussi la dimension émancipatrice permise par cette réappropriation sur celles et ceux qui la mettent en œuvre (*Reclaim[^3]*). **Réflexive**, elle adopte une posture visant à réinterroger les modèles et les cadres sociaux, politiques, économiques, techniques et juridiques au sein desquels s'exerce le design. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils dans une logique de mutualisation. Par-delà la nécessité de la coopération, elle réaffirme la volonté d'agir et de créer ensemble comme projet collectif et social[^4]. Design Commun met en dialogue de multiples pratiques de design afin d'opérer un double mouvement. Il est urgent de redéfinir les cadres d'intervention du design dans les limites planétaires et des écosystèmes. Au sein de ces cadres, il est aussi nécessaire de pluraliser les savoirs, imaginaires et pratiques afin de favoriser des vies quotidiennes conviviales et soutenables à long terme pour tou·te·s. -- (Double mouvement de l'association : cadrer & pluraliser (avec des cadreur.se.s et des pluraliseur.se.s)) ? (pratiques diplomatiques, formes de réconciliation ?) Sortir des visions dualistes pour favoriser des pratiques diplomatiques et des formes de réconciliation ? Féministe, elle revendique, au sein de ces processus, non seulement la réhabilitation et la réappropriation de ce qui est détruit, dévalorisé, mais aussi la dimension émancipatrice permise par cette réappropriation sur celles et ceux qui la mettent en œuvre (Reclaim[3:1]). Féministe, elle revendique la régénération et la réhabilitation de ce qui est dégradé, détruit ou dévalorisé par des processus émancipateurs. Féministe, elle revendique la revalorisation des activités de régénération et de réhabilitation de ce qui est dégradé, détruit. :::success Brouillon Situé : *Considérant que "l'humain" ne doit pas être forcément au centre de tout, elle ne cherche pas de réponse unique, mais considère ensemble savoirs, imaginaires et pratiques. Design commun propose des visions du design non dualistes : pas d'objet/auteur, pas de problème/solution, pas de forme/fonction, elle compose et aménage à partir des spécificités des situations.* Réflexive : *Remobilisant les savoirs de manière transdisciplinaire, Design Commun tente de dépasser les dimensions spéculatives et critiques pour faire apparaître concrètement des pratiques cohérentes avec des vies quotidiennes soutenables et conviviales.* Conclusion : *Elle envisage ainsi toute pratique de conversion comme une double nécessité de conformation (se conformer aux limites planétaires, etc) et d'altérité (faire l'expérience de l'autre). Elle tente, en quelque sorte, de réconcilier le fonctionner et l'exister[^5]. Une "éthique situationnelle"[^6] qui revendique aussi le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent.* *Il n'y a pas une meilleure façon de vivre sur Terre mais seulement des façons de vivre pertinentes dans une situation donnée. L'universalisme du design a soutenu un mode de vie qui serait meilleur, de tout temps, en toute situation, et ce à l'échelle de la planète. Face à l'impasse de ce mode de vie, il est nécessaire de décrire de nouveau les situations dans lesquelles nous nous trouvons pour définir quelles sont les meilleures façons de vivre dans ce contexte précis.* *Design Commun cherche à réorienter les pratiques et les postures du design, en mettant au centre les questions de transitions. Elle articule ses pratiques en se conformant aux limites planétaires et à la soutenabilité des écosystèmes locaux, et en faisant l'expérience d'autres visions du monde, d'autres croyances, d'autres communautés. Design Commun revendique ainsi le refus de faire, voire la possibilité de défaire, lorsque les situations le demandent. Considérant que "l'humain" ne doit pas être forcément au centre de tout, elle ne cherche pas de réponse unique, mais considère ensemble savoirs, imaginaires et pratiques. Design commun propose des visions du design non dualistes : pas d'objet/auteur, pas de problème/solution, pas de forme/fonction. Elle compose et aménage à partir des spécificités des situations dans le but de favoriser des aménagements propres à une vie quotidienne conviviale et soutenable.* *Pluralité des pratiques de design qui se mettent en dialogue (pluralité de vies quotidiennes, chacun à un élément de la réponse) on révise nos cadres et on pluralise, forme de réconciliation, pratiques diplomatiques* ::: ### Retouches Pauline - 12/07 :::info *Tentative de synthèse à partir des commentaires Telegram.* Je propose également d'enlever les refs dans un premier temps -- si on est d'accord que ce texte est la version "mini", préparatoire/introductive d'une version plus longue où nous développerons certains points (voir la version de Sylvia). (parce que du coup je trouve que ce n'est pas représentatif des seules filiations dont nous pourrions avoir envie de nous revendiquer.) ::: Design Commun est une association rassemblant des praticien·ne·s, des chercheur·e·s et des collectifs francophones issus de multiples champs de design. Elle émerge dans un contexte de précarisation et de dépolitisation des pratiques du design, en réaction à des formes de design "hors-sol", c'est-à-dire sans attachements et solutionnistes. Design Commun tisse des liens de solidarité et de solidité au sein de son groupe en mettant en résonance des savoirs et des expériences plurielles. L'association mène des actions collectives et contributives situées, féministes, réflexives et productrices de communs. **Située**, Design Commun expérimente des formes d’enquêtes, de relations et de conception à partir des singularités de chaque milieu de vie. Elle est attentive aux entités, humaines et non-humaines, à la pluralité des voix ainsi qu'aux vulnérabilités qui composent ces milieux. **Féministe**, elle cherche à participer à la réinvention et/ou à la réhabilitation de ce qui est détruit, dévalorisé ou discrédité, à travers des processus émancipateurs de partage, d'écoute et de mise en visibilité. **Réflexive**, elle adopte une posture visant à réinterroger les modèles et les cadres sociaux, politiques, économiques, techniques et juridiques au sein desquels s'exerce le design. **Productrice de communs**, elle ouvre et partage des savoirs et des outils dans une logique de mutualisation. Dans une perspective dépassant la simple coopération, elle affirme la volonté d'agir et de créer ensemble comme projet social. Design Commun mobilise et met en dialogue de multiples pratiques de design pour opérer un double mouvement : redéfinir les cadres d'intervention du design dans les limites planétaires et des écosystèmes, et pluraliser les savoirs, imaginaires et pratiques. Au travers de ce double mouvement pourront s'envisager et s'expérimenter des vies quotidiennes conviviales et soutenables à long terme pour tou·te·s. ### Version 160 signes (bio Twitter) Version 1 : Association de praticien·ne·s du design menant des actions collectives et contributives situées, féministes, réflexives et productrices de communs. `147/160` Verison 2 : Redéfinir les cadres d’intervention du design dans les limites planétaires et des écosystèmes, et pluraliser les savoirs, imaginaires et pratiques. `147/160` Brainstorm : - Appréhender collectivement des mondes à faire. - Réinvestir collectivement des approches critiques par le design. - Réinvestir collectivement les pratiques du design à l’aune des enjeux contemporains. - Revisiter collectivement des approches critiques par le design à l’aune des enjeux contemporains. - Pratiquer, partager et transmettre des approches critiques par le design. ou quelque chose autour du regard et des « angles morts » du design (en référence à Gauthier) --- ## Des questions **Quelles sont les questions que je me pose ? Qui sont importantes pour moi dans ma pratique ?** - Comment ajuster ses prix et quand faire des réductions ? - Comment assigner une valeur à ses prestations ? - Quand intervenir de façon rémunérée et quand refuser ? - Comment choisir ses projets ? - Comment financer le pro Bono ? - Comment faciliter les changements d'outils ? - Comment convaincre de mettre en ligne ? - Comment refuser sans mentir, justifier son refus ? - Comment se positionner face au bullshit ? - Comment créditer des projets dans un groupe ou un collectif ? - Quel équilibre entre activités bénévolat et autres activité "permettant de vivre" ? - Comment permettre l'expression de parcours en incluant des échecs ? - Comment agir en tant que collectif ? Comment choisir les personnes qui interviennent dans cette configuration ? - Comment être sûr que mon travail est utile ? Mon travail doit-il toujours être utile ? Utile pour qui ? - Trouver des solutions ? Dois-je toujours chercher à trouver des solutions et résoudre des problèmes ? Quelle place à des formes d'arpentages à-travers un sujet ? - Comment être sûr de faire suffisement avec ce qui est déjà là et ne pas faire table-rase ? - Comment travaille-t-on en collectif ? - Comment est-ce qu'on fait des choix éthiques ? - En quoi ce qu'on produit ne peut pas être réapproprié et dévoyé par d'autres ? - Comment on rend durable des pratiques émergentes ou peu comprises ? - Comment je me projette dans l'avenir quand je suis dans une situation précaire ? - Comment est-ce que je me rends légitime dans un univers dans lequel il n'y pas de culture de design ou de personnes qui ne connaissent pas le design ? - Comment je me présente pour que les autres comprennent ? Le terme designer peut être parfois gênant ? - Comment est-ce que je négocie une zone dans laquelle je peux explorer des projets qui m'intéressent (se laisser du temps) ? - Quand est-ce que je rends publique ou que je publie mon travail ? - Où et avec qui je discute pour montrer mes premières idées et mes premières esquisses ? - De qui j'accepte les conseils ? - Comment est-ce que je me laisse du temps pour ma pratique ? - Où et quand je me ressource, qu'en est-ce que je prends des vacances ? - Comment gagner sa vie autrement ? - Comment formuler des valeurs personnelles ? - Comment formuler sa valeur économique ? - Comment intégrer des enjeux environnementaux sans ma pratique ? - Comment je décide / est-ce que je décide une séparation pro / perso ? (alignement des valeurs) - Qui finance mes études et comment gérer ma relation avec mes proches, mes parents ? (question étudiant.e) - Est-ce qu'on est que designer ? Peut-on avoir plusieurs pratiques ? - Pourquoi et comment continuer à douter ? Comment continuer à se remettre en cause de façon fertile ? - Quel statut juridique est le plus adapté à mes valeurs ? - Comment contribuer à des projets bénévolement ? - Comment travailler en groupe ou seul ? - Comment inclure (vendre) le temps de documentation dans un projets ? Faut-il, si oui , comment ? - De quelle façon facturer un seul modèle ou plusieurs ? - Combien de temps idéalement dois-je travailler par jour/semaine/mois ? - Comment savoir si je dois continuer à travailler avec ce client ou ces personnes ? - Où m'installer, où travailler ? - Quand est-ce que j'arrêterais d'être designer ? - Comment financer mes projets ? Quels sont les modes de financement alternatifs de mes projets ? - Comment travailler avec des clients qui ne correspondent pas à mes valeurs ? - Comment trouver un équilibre entre charge financière, mentale et professionnel ? - Comment estimer son travail et financer son travail de recherche ? - Comment expliquer son travail, parcours et compétences ? - Comment devenir un designer rural tout en conservant une vie sociale et pro riche ? - Quel cadre pour collaborer avec une diversité de professions, sans que l'un soit au service de l'autre ? - Comment je peux faire de la recherche sans passer par une thèse ? - Comment je participe à déconstruire, questionner des normes ou conventions, sans qu'on me renvoie à mon parcours ? - Comment choisir ses projets, rester intégre en étant avec des personnes à différents endroits ? comment crer des mondes communs et coopérer ? - Qu'est ce qu'une relation de travail acceptable ? Comment reconnaitre une relation de travail violente ? identifier ? et moi-même ? - Quelles sont les limites concrètes de la posture que je travaille ? - Quelle est l'économie d'un design situé ? Peut-on mutualiser ? Comment évite on de capitaliser (plutôt transposer) ? - Quelle gestion pour mes differentes activités et comment les évaluer ? Quelle place pour les pratiques non identifiées ? - Comment valoriser l'idée de ne pas faire ? - Comment ramener de la motivation quand il y a de la fatigue, du rire ? - Comment ramener la vie (réalité de vie, quotidien) dans ma pratique ? - Comment ne pas participer à des fomres de normalisation ou de formatage du design > protéger la diversité. - Comment enquêter pour faire valoir de nouveaux lieux de l'intérêt général. Produire un legal design qui émane des communs. Comment protéger les conditions d'existences d'une variété de forme de droit pour faire exister nos pratiques de design ? - Qu'est-ce qu'un réseau pro ? À quoi ça sert ? Pourquoi en faire ? Comment ? Penser maintenant à que faire de ces questions ? Quel protocole adopter ? Interview ? Discussions ? Questionnaire en ligne (contributif) ? Ajout de nouvelles questions ? ## Des références :::info - Teaching Design ; - [Laboratoire Barbara](http://www.laboratoirebarbara.fr/productions.html) ; [Laborécits](http://libreto.net/labor%C3%A9cits) - [Decolonialising design](http://www.decolonisingdesign.com/) ; - Shannon Mattern ; - [Ahmed Ansari](https://ahmedansari.com/) ; - Recherche Action : Hugues Bazin - Stengers, Latour, Haraway, Tsing, Desprès, Starthern… - Bureau d'Études - Grégory Chatonsky (artiste contemporain) - Jonas Staal - Juristes : Vincent Bachelet (Inno3) - [Interview de Laura Aufrère](http://notesondesign.org/laura-aufrere/) : à propos de solidarité et solidité, à partir de la pensée d'Alain Supiot :::