# Alopécie androgénétique & restauration capillaire
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**L'alopécie androgénétique est une cause fréquente de la perte de cheveux. La restauration capillaire regroupe un ensemble de solutions visant à y remédier. Rapide tour d'horizon.**
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# Introduction
La perte de cheveux est un problème très courant, chez les personnes de tous genres, et pouvant être particulièrement saillant chez les personnes trans. La lutte contre la perte de cheveux est aussi une industrie développée, et il n'est pas toujours facile de savoir par où commencer pour y remédier.
L'alopécie androgénétique, souvent désignée simplement sous le nom de calvitie, se caractérise par une perte de cheveux progressive, suivant un motif spécifique : soit au niveau des tempes (en M) et parfois du vertex, soit au centre, au niveau de la raie avec conservation de la ligne capillaire. Elle est plus fréquente avec l'âge. Elle se reconnaît généralement facilement à ce motif typique.
En cas d'alopécie androgénétique, certains traitements peuvent être utilisés sans ordonnance, ou avec l'assistance d'un·e médecin généraliste sans compétence particulière sur le sujet.
Toutefois, si ces traitements de première intention ne suffisent pas, ou en cas de suspicion d'alopécie due à une autre cause, il est utile de se renseigner plus en profondeur et d'**aller consulter un·e médecin spécialisé·e** (généraliste compétente·e, dermatologue, ...). Les traitements peuvent être différents selon les causes.
À noter :
- les traitements pour l'alopécie androgénétique visent à **stopper la progression** de la perte de cheveux et à permettre une **repousse des cheveux perdus** ;
- il est courant de **combiner plusieurs traitements**, si une meilleure efficacité est nécessaire ;
- il est idéal d'**agir tôt** sur l'alopécie androgénétique, pour mieux la prévenir/traiter ;
- les traitements doivent être utilisés aussi longtemps que l'on veut maintenir leurs effets si l'on est sous testostérone ; si ce n'est pas le cas, il est probablement possible de **stopper leur utilisation** une fois les effets souhaités atteints. C'est par exemple le cas des personnes transféminines sous THS.
Pour un aperçu plus large des traitements contre l'alopécie androgénétique, voir Rosenthal et al., 2024 [^rosenthal_2024] et Devjani et al., 2023[^devjani_2023].
Pour un aperçu des problématiques capillaires et pilaires chez les personnes trans, voir Gao et al., 2018 [^gao_2018].
Cet article d'introduction se concentre sur les solutions les plus accessibles et efficaces ou intéressantes dans un contexte trans.
# Solutions hormonales
Si la perte de cheveux est multifactorielle, **les androgènes sont une des causes majeures de l'alopécie androgénétique** (et plus précisement la DHT, un androgène produit par le corps à partir de la testostérone, considéré comme plus puissant). Les thérapies hormonales font donc partie des principales options de traitement.
L'alopécie androgénétique touche principalement les personnes ayant des taux importants d'androgènes, notamment de testostérone[^qte_androgenes] ─ qu'elle soit endogène (produite par le corps) ou exogène (apportée de l'extérieur, par exemple via un médicament). Ces personnes peuvent être des hommes cis, des hommes trans prenant de la testostérone, des femmes trans ne prenant pas de THS (ou un THS mal dosé/inefficace), etc.
Une partie de la testostérone est convertie en **DHT** (de façon générale, mais aussi localement, au niveau des follicules pileux), qui vient alors perturber le cycle normal de croissance capillaire, miniaturisant progressivement les cheveux et causant leur perte.
Pour interrompre la progression d'une alopécie androgénétique et permettre une repousse en agissant au niveau hormonal, on peut :
- utiliser des **bloqueurs de DHT** : le finastéride et le dutastéride.
Ce sont des inhibiteurs de la 5-alpha réductase, une enzyme qui permet la conversion de la testostérone en DHT. Leur prise permet donc de limiter cette conversion, et donc l'action de la DHT.
- **réduire la quantité de testostérone dans le corps**, ce qui va aussi réduire la quantité de DHT.
Chez les personnes produisant de la testostérone, cela implique de prendre un THS dans ce but. Chez les personnes prenant de la testostérone, cela implique de baisser les doses ou d'en arrêter la prise.
## Bloqueurs de DHT en pratique
Il existe principalement deux substances utilisées comme bloqueurs de DHT : les inhibiteurs de la 5-alpha réductase ==finastéride== et ==dutastéride==.
Les deux se prennent quotidiennement et par voie orale, à une dose standard de ==1mg/jour== pour le finastéride et ==0.5mg/jour== pour le dutastéride.
Le dutastéride est un bloqueur plus puissant que le finastéride, et il est généralement plus efficace que ce dernier dans l'alopécie androgénétique.
Il existe aussi du ==finastéride en spray== (Fincrezo), à action locale, qui peut être intéressant pour limiter d'éventuels effets secondaires ou des effets systémiques (à l'échelle du corps entier).
Les deux sont tératogènes (pouvant provoquer des malformations chez l'embryon/le fœtus) et nécessitent donc d'exclure une éventuelle grossesse. Entre autres **effets secondaires possibles**, ils peuvent avoir des effets négatifs sur la fertilité, et sont liés de façon très controversée à des effets secondaires négatifs durables sur le plan sexuel et psychiatrique. Leur usage à long terme peut nécessiter une surveillance métabolique[^traish_2020].
En France, les présentations de finastéride 1mg ne sont pas remboursables, mais les présentations de finastéride 5mg le sont. Le finastéride en spray n'est pas remboursable non plus.
Le dutastéride est quant à lui remboursable pour certaines indications uniquement, qui ne comprennent pas la perte de cheveux. En pratique, une prise en charge reste possible.
Ces médicaments sont tous disponibles **uniquement sur ordonnance**.
> [!Note] Efficaces et bonne tolérabilité générale : bonne option en addition ou à la place du minoxidil.
## Pour les personnes sous testostérone
Pour les personnes sous testostérone, comme les personnes transmasculines qui prennent de la testostérone, les personnes transféminines qui ne souhaitent pas prendre de THS féminisant (à base d'oestrogènes), ou certaines personnes intersexes, il peut être utile d'utiliser un bloqueur de DHT (finastéride ou dutastéride).
Pour les personnes transmasculines en début de THS, il est important de noter que la DHT est impliquée dans de nombreux effets d'un THS, notamment le développement du dicklit et de la pilosité. **Bloquer son action pourrait éventuellement limiter ces effets**. Il est donc conseillé d'éviter les bloqueurs de DHT dans les premières années de THS si on recherches ces effets. En revanche, on peut utiliser un bloqueur de DHT en application locale (en France : Fincrezo, finastéride en spray), ainsi que toutes les options non-hormonales, sans avoir d'incidence sur ces effets.
Pour les personnes prenant de la testostérone, une réduction du dosage peut également être envisagée et est parfois suffisante. Fréquemment, cette alternative n'est efficace qu'à condition d'abaisser son dosage vers des doses très faibles. À noter que la quantité de testostérone n'est pas directement correlée à la quantité de DHT au niveau des follicules, ni à la prévalence de l'alopécie génétique chez les hommes cis.
**Arrêter la testostérone est aussi une option**, si la balance effets réversibles/non-réversibles et effets développées/non développées nous convient.
Pour les personnes transféminines ne souhaitant pas prendre de THS, ou toute personne produisant des androgènes en quantité importante, les bloqueurs de DHT sont une bonne option. Il est aussi envisageable d'utiliser un anti-androgène faible, comme le spironolactone, en complément.
Les THS à base de SERM, permettant les effets des oestrogènes (notamment au niveau capillaire) sans pousse de poitrine peuvent également être une option. Sur le sujet, voir [THS alternatifs : les SERM :link:](/qDN4RbMqStuG2PvhZXWhkQ)
Enfin, le nandrolone est un androgène (comme la testostérone) qui n'est pas transformé en DHT dans le corps[^DHN] et peut être une option alternative à la testostérone, plus favorable pour garder ses cheveux.
:::spoiler {state="open"} **Note pour les personnes transmasc s'inquiétant d'une *potentielle* perte de cheveux sous testostérone**
La peur de perdre ses cheveux est **courante** chez les personnes transmasculines prenant de la testostérone, parfois au point de faire hésiter sur la prise d'un THS. Pourtant, il y a de quoi être rassuré·e.
Quand on commence la testostérone, **sa ligne capillaire recule un peu et les golfes se creusent modérément**. C'est un phénomène normal, qui correspond à un changement vers une ligne capillaire plus typiquement masculine, et non à une vraie perte de cheveux. Il est possible de le limiter ou de l'éviter en utilisant du minoxidil et peut-être des bloqueurs de DHT.
La ligne capillaire **se stabilise** en quelques semestres, sans de perte de cheveux supplémentaire.
À partir de là, la situation d'une personne sous testostérone est **similaire à celle d'un homme cis**, et une alopécie androgénétique peut se développer, principalement en fonction de l'âge et du patrimoine génétique. Une personne de 25 ans dont les hommes de la famille n'ont pas d'alopécie ne va pas en développer en commençant la testostérone. C'est en revanche bien plus probable pour une personne de 60 ans avec des antécédents familiaux.
Dans tous les cas, l'alopécie androgénétique **progresse généralement plutôt lentement**, et est au moins **partiellement réversible**. Tant que l'on se regarde dans le miroir de temps en temps, il sera toujours temps de commencer à utiliser du minoxidil (accessible facilement et rapidement), de consulter un·e médecin pour d'autres traitements, voire d'arrêter la testostérone (temporairement ou non) le temps de réfléchir à la situation.
Enfin, pour les personnes sous testostérone mais n'ayant aucun signe de perte de cheveux : il n'est pas utile d'utiliser du minoxidil (ou d'autres traitements) de façon "préventive".
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## Pour les personnes sous oestrogènes
Pour les personnes sous oestrogènes, notamment les personnes transféminines prenant un THS féminisant/à base d'oestrogène, la situation est un peu différente.
Un THS féminisant classique bien dosé implique une action androgénique faible, soit car la production de testostérone est très faible (par monothérapie ou utilisation d'anti-androgènes), soit car l'activité de la testostérone est bloquée (par un anti-androgène comme le bicalutamide).
Le THS peut donc être considéré comme un traitement contre l'alopécie androgénique en lui-même, et ne nécessite pas d'autres interventions hormonales dans la grande majorité des cas. De la **patience**, des **solutions non-hormonales**, ou **investiguer des causes différentes** de l'alopécie androgénique est généralement la marche à suivre.
Il faut aussi **s'assurer que son THS soit efficace et bien dosé**.
Cependant, il arrive parfois qu'un THS classique ne suffise pas à limiter l'activité androgénique, notamment dans le contexte de certaines **variations intersexes** (type hyperplasie congénitale des surrénales), chez des femmes trans qui découvrent leur intersexuation à cette occasion. Dans ces rares cas, un bloqueur de DHT peut être adapté (d'autres options existent, mais sont moins accessibles).
De façon générale, on peut envisager de tester un bloqueur de DHT en cas de perte de cheveux malgré une testostérone basse et après élimination des autres causes fréquentes de perte de cheveux.
# Solutions médicamenteuses non-hormonales
## Minoxidil
Le minoxidil est un médicament ayant d'abord été utilisé comme anti-hypertenseur, et dont on a découvert ensuite l'efficacité dans la perte de cheveux[^gupta_2022][^suchonwanit_2019].
Il s'utilise principalement **localement**, sous forme de ==spray== (liquide) ou de ==mousse==, à appliquer une à deux fois par jour sur les zones touchée par la perte de cheveux. On utilise de préférence la formulation à ==5%==, plus efficace que celle à 2% (et ce quel que soit son genre et son profil hormonal).
Les avantages du minoxidil local sont :
- sa **facilité d'accès** (peu cher, ~20€/mois en France, et disponible sur internet ou en pharmacie sans ordonnance) ;
- le fait qu'il s'agisse d'un produit non hormonal qui n'interfère pas avec un éventuel THS ;
- sa **sécurité**, les effets secondaires étant rares et peu graves (principalement des réactions locales sans gravité).
Ses inconvénients sont :
- sa faible praticeté : il faut appliquer le produit au moins une fois par jour, idéalement deux, sur de longues périodes (plusieurs mois/années, et selon les cas toute sa vie) ;
- sa **dangerosité pour les animaux** et les précautions à prendre pour qu'ils n'en ingèrent pas.
Le minoxidil agit de façon similaire sur tous les poils et cheveux. Il peut donc aussi être utilisé pour la **pilosité faciale** ou corporelle. Il peut aussi être utile pour **arrondir une ligne capillaire**, et ainsi lui donner une forme plus typiquement féminine, **même en l'absence de perte de cheveux** proprement dite.
**En cas de faible réponse au minoxidil**
Certaines personnes **répondent peu au minoxidil**, principalement en raison du manque d'une enzyme, la sulfotransferase, contribuant à son efficacité. Il est alors possible d'augmenter l'activité de cette enzyme, et donc l'efficacité du traitement, en utilisant du ==tretinoïne== (sur ordonnance uniquement).
Il est également possible d'utiliser du ==minoxidil par voie orale à faible dose==.
Le minoxidil oral est assez différent du minoxidil local : disponible sur ordonnance, profil de risque moins favorable[^vano-galvan_2021], possibilité d'augmentation de la pilosité corporelle (ce qui peut être positif comme négatif selon les personnes).
> [!Tip] Efficace et globalement très sûr : bonne option en 1ère intention.
## Compléments alimentaires et remèdes artisanaux
De très nombreux compléments alimentaires, vitamines, micronutriments, solutions "naturelles" et autres remèdes artisanaux sont parfois proposés comme des solutions plus ou moins miracles contre la perte de cheveux.
Souvent, ces produits sont **entièrement inutiles ou d'une utilité faible**, n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité scientifiquement, ou reposent sur des études de très mauvaise qualité ou jamais publiées (souvent le cas des produits soit-disant «cliniquement prouvés»). De plus, ils sont **souvent chers** et comportent, comme toute intervention en santé, des effets secondaires éventuels (irritation, allergie, toxicité, contre-productivité...)[^vit_hairloss][^cam_hairloss].
Citons notamment :
- l'huile de romarin (efficacité non prouvée[^rosemary_oil]) ;
- l'huile de ricin (idem) ;
- la **biotine** (idem[^yelich_2024], et peut fausser certaines prises de sang).
Une exception : les cas de **carence vitaminique avérée**, où une supplémentation en la vitamine concernée peut effectivement être utile pour sa santé, y compris capillaire. En cas de suspicion de perte de cheveux non (uniquement) liée à l'alopécie androgénétique, un bilan sanguin comprenant, entre autre, certaines vitamines est utile pour déterminer la cause de la perte de cheveux.
> [!Warning] Prudence : hors carence, souvent inutile, cher et possibilité d'effets secondaires.
# Autre solutions
## Microneedling/dermarolling
Le microneedling, ou dermarolling est une technique médicale consistant à percer la peau avec de fines aiguilles stériles de façon répétée, ce qui produit localement divers effets pouvant être utiles dans différentes affections dermatologiques.
Sur le plan capillaire, le microneedling est parfois utilisé pour stimuler la pousse de cheveux, généralement en complément de l'utilisation du minoxidil, à raison d'un petit nombre de séances, espacées de quelques semaines à quelques mois. Une méta-analyse récente indique que le microneedling combiné à l'utilisation du minoxidil est plus efficace que le minoxidil seul dans l'alopécie androgénétique[^ahmed_2025].
Il faut cependant noter que le microneedling comporte des **risques** non négligeables : utiliser des aiguilles trop larges ou trop profondes risque d'abîmer les follicules et d'être contre-productif. De nombreux produits de microneedling sont réutilisables, mais les aiguilles s'émoussent au fil des utilisations. Enfin, les aiguilles pénètrent la peau, mais si elles ne sont pas à usage unique, elles ne peuvent pas être stériles. Il faut donc faire attention à la propreté de son matériel et idéalement en changer fréquemment.
Il est aussi possible de faire du microneedling en institut ou en cabinet médical.
> [!Important] Potentiellement efficace, à utiliser en seconde intention et avec précaution.
## Greffes capillaires
Les greffes capillaires peuvent être très efficaces, notamment en cas de perte de cheveux importante mais avec une densité preservée sur les futures zones donneuses, et quand d'autres méthodes de restauration capillaires n'ont pas fonctionné (ou pas assez).
Mais il s'agit aussi d'opérations chirurgicales plus invasives que d'autres méthodes, et dont le prix est souvent important. Une **prise en charge** (partielle) par la sécurité sociale est parfois possible, voir [Prise en charge greffe capillaire :link:](https://partagenre.fransgenre.fr/ressources/prise-en-charge-greffe-capillaire).
Pour les personnes envisageant une FFS (opération de féminisation faciale), il est généralement conseillé de réaliser une greffe capillaire dans un second temps, *après* une FFS, surtout en cas d'actes dans la zone à greffer (modification de la ligne capillaire, frontoplastie).
Même en l'absence de perte de cheveux marquée, les greffes capillaires peuvent être utiles pour obtenir une ligne capillaire plus ronde et plus typiquement féminine.
> [!Tip] Efficace mais cher, idéal quand d'autres techniques n'ont pas suffit.
## Prothèses capillaires
Les prothèses capillaires, ou perruques, sont un moyen efficace de cacher une perte de cheveux, même quand elle est importante. On peut opter pour une prothèse qui remplace complètement la chevelure, ou une qui la complèmente.
Il en existe de très nombreux types, avec des prix très variés. Une prise en charge (partielle ou intégrale) par la sécurité sociale est possible, voir [Club Cheveux #1 :link:](https://partagenre.fransgenre.fr/ressources/club-cheveux) (page 29).
> [!Note] Alternative qui peut être utile.
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[^gao_2018]: [Understanding and Addressing Hair Disorders in Transgender Individuals :link:](https://doi.org/10.1007/s40257-018-0343-z). Gao Y et al. (2018)
[^DHN]: Le nandrolone est métabolisé par la 5-alpha réductase en DHN (5-alpha-dihydronandrolone), comme la testostérone l'est en DHT, mais la DHN est un androgène plus faible que le nandrolone, contrairement à la DHT qui est un androgène plus fort que la testostérone. Ainsi, si la testostérone est potentialisée localement par la 5-alpha réductase, l'inverse se produit avec le nandrolone.
Voir par exemple [Beyond testosterone cypionate: evidence behind the use of nandrolone in male health and wellness :link:](https://doi.org/10.21037/tau.2016.03.03). Pan MM et al. (2016)
[^devjani_2023]: [Androgenetic Alopecia: Therapy Update :link:](https://doi.org/10.1007/s40265-023-01880-x). Devjani S et al. (2023)
[^rosenthal_2024]: [Management of androgenic alopecia: a systematic review of the literature :link:](https://doi.org/10.1080/14764172.2024.2362126). Rosenthal A et al. (2024)
[^qte_androgenes]: Si l'alopécie androgénétique touche principalement les personnes ayant des taux d'androgènes importants, il n'y a pas pour autant de relation linéaire entre quantité de testostérone et présence/sévérité de l'alopécie chez les personnes avec des taux d'androgènes importants.
[^traish_2020]: [Health Risks Associated with Long-Term Finasteride and Dutasteride Use: It’s Time to Sound the Alarm :link:](https://doi.org/10.5534/wjmh.200012). Traish AM. (2020)
[^gupta_2022]: [Minoxidil: a comprehensive review :link:](https://doi.org/10.1080/09546634.2021.1945527). Gupta AK et al. (2022)
[^suchonwanit_2019]: [Minoxidil and its use in hair disorders: a review :link:](https://doi.org/10.2147/DDDT.S214907). Suchonwanit P et al. (2019).
[^vano-galvan_2021]: [Safety of low-dose oral minoxidi for hair loss: A multicenter study of 1404 patients :link:](https://doi.org/10.1016/j.jaad.2021.02.054). Vañó-Galván S et al. (2021)
[^ahmed_2025]: [Evaluating the efficacy and safety of combined microneedling therapy versus topical Minoxidil in androgenetic alopecia: a systematic review and meta-analysis :link:](https://doi.org/10.1007/s00403-025-04032-1). Ahmed KMA et al. (2025)
[^rosemary_oil]:[Does rosemary oil work for hair growth? The science :link:](https://labmuffin.com/does-rosemary-oil-work-for-hair-growth-the-science/). Wong M, Lab Muffin Beauty Science. (2024)
[^yelich_2024]: [Biotin for Hair Loss: Teasing Out the Evidence :link:](https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11324195/). Yelich A et al. (2024)
[^vit_hairloss]: [The Role of Vitamins and Minerals in Hair Loss: A Review :link:](https://doi.org/10.1007/s13555-018-0278-6). Almohanna HM et al. (2019)
[^cam_hairloss]: [Complementary and Alternative Treatments for Alopecia: A Comprehensive Review :link:](https://doi.org/10.1159/000492035). Hosking A-M et al. (2019)
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*[Illustration :frame_with_picture:](https://www.picpedia.org/medical/h/hair-loss.html) : Hair Loss, Nick Youngston, CC BY-SA 3.0*