YannYH

@YannYH

Joined on Jun 22, 2020

  • :::info Enseigner aujourd'hui... par Yann Houry 08.07.2021 ::: ![Yann Houry](https://www.ralentirtravaux.com/hackmd/yann1bis.png =400x)
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  • Introduction Since I discovered Markdown, several applications have successively seduced me and I first adopted 1Writer and then Ulysses or Editorial. More recently iA Writer and Bear made me very happy and since I came back to the Mac, I have heard about Obsidian. It was love at first sight. Therefore it deserves a separate section in this little section devoted to Markdown). What I would have to say here could be summed up in very few words: do not miss out on such an application. It's a marvel like I haven't seen in 10 years. However, defining what makes the strength of this app is difficult: a note taking app? A word processing? A PKM? Some kind of IDE? And then explaining what makes Obsidian so rich would take pages and pages, but I can at least give you an idea of its power and show what uses I have developed that were not possible with other applications I have used in the past. However, there is a good chance that these few weeks spent with Obsidian did not allow me to perceive the entirety of the possibilities which seem immense. Actually, I have the impression of having discovered a new universe, that of PKM (Personal Knowledge Management) actually. But let's try.
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  • Introduction Depuis que j'ai découvert le Markdown, plusieurs applications m'ont successivement séduit et j'ai tout d'abord adopté 1Writer puis Ulysses en passant entre autres par Editorial. Plus récemment iA Writer et Bear ont fait mon bonheur et depuis que je suis un peu revenu au Mac, j'ai entendu parler d'Obsidian. Le coup de foudre est tel que cela mérite une section à part dans ce petit dossier consacré au Markdown. Ce que j'aurais à dire ici pourrait se résumer en très peu de mots : ne passez pas à côté d'une telle application. C'est une merveille comme je n'en ai pas vu depuis 10 ans. En revanche, définir ce qui fait la force de cette application est difficile (app de prise de notes ? Traitement de texte ? PKM ? Sorte d'IDE ?) Et puis expliquer de fond en comble ce qui fait la richesse d'Obsidian prendrait des pages et des pages, mais je peux au moins vous donner une idée de sa puissance et montrer quels sont les usages que j'ai développés et qui n'étaient pas possibles avec les autres applications que j'ai utilisées par le passé. Il y a toutefois de fortes chances pour que ces quelques semaines passées avec Obsidian ne m'aient pas permis de percevoir l'entiéreté des possibilités qui semblent immenses. C'est à un point tel que j'ai l'impression d'avoir découvert un nouvel univers, celui des PKM (Personal Knowledge Management) en l'occurrence. Mais enfin essayons.
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  • J'ai découvert Obsidian récemment et ai écrit dans la foulée cet article dans lequel j'en disais tout le bien possible, et franchement il y avait de quoi dire. Mais dans ma conclusion, je savais qu'il me restait beaucoup de choses à découvrir et écrivais donc : Comme je l'ai dit en début d'article, je suis probablement, forcément passé à côté de beaucoup, beaucoup de choses. [...] Mais cette impression permanente d'avoir à découvrir une vaste terra incognita est un vrai plaisir dans l'utilisation quotidienne d'Obsidian. On sait qu'on a toujours un truc à explorer. Je ne m'étais pas trompé. Je continue à explorer inlassablement Obsidian sans m'en lasser et même ce que je connaissais déjà parvient à un état de raffinement nouveau et progressif qui me laisse pantois. Par exemple, les raccourcis clavier (hotkeys) sont, pardon pour l'évidence, un incroyable moyen d'accélérer son travail. Le truc, c'est qu'il y a un raccourci pour la moindre chose.
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  • :::info Everything you need to know to teach Online ::: Yann Houry ![Yann Houry](https://www.ralentirtravaux.com/hackmd/yann.jpeg =200x190) teacher
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  • La panacée Le numérique n’est pas la panacée. D’ailleurs, celle-ci n’existe pas. Il n’existe d’ailleurs nul remède universel. C’est un mythe. Un de plus. Il ne s’agit donc pas de verser dans l’euphorie ou la phobie, mais se demander comment utiliser au mieux le numérique. Les « digital natives » constituent d’ailleurs un autre mythe qu’il convient de dénoncer. Ces natifs du numérique seraient des jeunes nés avec la technologie et qui, du fait de cette naissance, n’auraient pas besoin d’apprendre à s’en servir. Ces natifs du numérique s'opposeraient aux immigrants du numérique (« digital immigrants »), dénomination censée désigner tous ceux qui ne seraient pas nés avec le numérique et qui ont dû s'adapter tant bien que mal au nouveau monde, en gardant des habitudes de l'ancien monde. Notez comme tout cela s'accorde bien avec l'histoire américaine tout en réactualisant (à tort) la querelle des Anciens et des Modernes, ainsi que le remarque brillamment Divina Frau-Meigs : « C’est un mythe des origines, tellurique, installé dans le vécu américain de la frontière (le futur, l’inconnu) et de l’immigration (laisser le patrimoine derrière soi). C’est aussi un mythe des fins, millénariste, apparu au tournant du nouveau siècle, alors que les États-Unis vivaient une série de crises qui allaient culminer avec 9/11 (crise politique avec la remise en cause des élections Bush/Gore, crise économique avec la peur du bug du millénaire et l’éclatement de la première bulle numérique…). C’est aussi une période clé car elle marque la naissance de l’internet politique suite aux attaques terroristes, après l’émergence de l’internet commercial en 1996 avec le passage de la loi des Télécommunications. C’est un mythe par ses proportions inter-générationnelles de querelle des anciens et des modernes (natives et immigrants sont utilisés au pluriel) : les modernes natifs sont sophistiqués et appuyés par une technologie puissante tandis que les anciens immigrants sont mal préparés et dépassés. Le tout fait crise, avec un substrat où la peur collective touche à des valeurs profondes de la société, conditionnant son évolution, voire sa survie. » Je n’ai jamais approfondi mes recherches afin de savoir de quelle façon s'est colporté ce mythe (on sait cependant qu’il est né sous la plume de Marc Prensky), mais il est facile de deviner combien il est faux. S’il suffit de naître au moment où une technique est popularisée, je suppose qu’à d’autres époques, les enfants seraient tous nés électriciens ou mécaniciens. Au reste, il suffit de voir ces jeunes apprentis du numérique pour comprendre qu’ils utilisent la technique comme tout un chacun, mais ils ne savent pas vraiment s’en servir. Ils savent faire quelques petites choses qui ne requièrent pas un grand savoir-faire et qui peut pourtant étonner quelques personnes âgées qui regardent tout ça en ouvrant de grands yeux, mais qui ne demandent pas un apprentissage forcené. Tout au plus, j’ai souvent été étonné de voir chez certains enfants une capacité à tester une interface sans la moindre appréhension, alors que l’adulte jette un regard anxiogène sur tout cela, paralysé qu’il est à l’idée de faire une bêtise. Et encore ! Combien de fois ai-je vu l’inverse ! En fait, je ne suis pas même sûr qu’il existe une loi et encore moins un gène de l’habilité numérique chez l’utilisateur. Et un jeune utilisateur a fortement besoin d’une éducation au numérique sans quoi sa vie d’adulte sera considérablement compliquée. Cependant, ce qui est intéressant avec l'expression « digital native », c'est qu'elle montre que les enfants qui naissent aujourd'hui (et depuis quelque temps déjà) naissent dans un environnement numérique. Comme le note Mark Prensky en exergue, « Students are not just using technology differently today, but are approaching their life and their daily activities differently because of the technology ». Tout dans leur vie est numérique. Demain, nos élèves voteront sur leur téléphone ; aujourd'hui, ils s'apprêtent à payer avec ce même appareil. Ils rencontreront peut-être même leur femme par ce truchement. On l'a dit à de multiples reprises : tout est numérique. En ce cas, qui songerait encore à écrire une lettre sur du papier au lieu d'envoyer un e-mail ? Écrire à la main, faire un brouillon, le recopier, mettre la lettre dans une enveloppe, aller à la poste et attendre une réponse ? Qui ou quel élève voudrait cela si ce n'est pour le charme d'antan, le plaisir suranné de la carte postale ? Je ne suis d'ailleurs pas sûr que l'on s'émerveille encore de l'immédiateté de nos communications devenues numériques. On ne les présentera donc pas comme une énième merveille supposée sauver l'école de la déréliction qui s'est emparée d'elle, mais on reconnaîtra que l'école ne peut échapper au numérique. Et si l'école ne peut échapper au numérique, on notera tout de même qu'un certain nombre d'élèves y ont échappé et y échappent encore. Or si l'on me permet de prendre les choses par le petit bout de la lorgnette et qu'on veuille bien s'éloigner des grands débats qui inscrivent notre époque dans un clivage si difficilement identifiable, je ferai valoir combien l'école numérique sans prétendre avec trémolos dans la voix à faire du monde « a better place » pourraient au moins très simplement réduire certaines injustices qui perdurent de façon incompréhensible.
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  • Le code et autres modes Il s'est installé dans l'esprit des gens une drôle d'idée, celle que les enfants devaient apprendre à coder. « Il faut apprendre à coder le plus tôt possible. Je suis pour le PHP au primaire », affirmait le PDG de BlaBlaCar. Un homme politique en campagne présentant son programme déclarait : « Je veux ... des cours de codage dès l'âge de six ans ». Selon un sondage de 2014, 87 % des personnes interrogées se disent pour l’enseignement du code. À la même époque, les propos d’Axelle Lemaire, la secrétaire d'État chargée du Numérique, tendent à montrer qu’il y a là une nécessité sociétale, les emplois à venir requérant cette compétence qui fait si cruellement défaut à nos enfants. Il semble donc se dégager une sorte de consensus autour de la question. Dans tous ces exemples, l’usage du singulier me saute aux yeux : coder, « codage » (sic), enseignement du code… Je suppose qu’il y a là une analogie avec le code de la route : il y aurait un code à apprendre, mais rien n’est si éloigné de la réalité. Il y a tant de codes ! Et puis, je remarque l’emploi absolu du verbe : coder quoi ? On ne sait pas, il n’y a généralement pas de complément d’objet. Ce peut être tout et n’importe quoi. Peut-être cela n’importe-t-il d’ailleurs pas. L’important est de coder ! Je veux bien reconnaître que j’ergote un peu. On dit bien, après tout, apprendre à lire. À lire quoi ? On ne le dit pas non plus, mais c’est parce que la suite va de soi. On va apprendre à lire des textes sur quelque support que ce soit. Mais ce n’est pas du tout évident pour le verbe coder. Les possibilités sont immenses et je me demande s’il est vraiment raisonnable d’orienter de jeunes élèves vers un apprentissage qui peut un jour s’avérer caduc. Qui aurait soupçonné il y a 15 ans que le Flash finirait par être honni ? D’ailleurs, dans les exemples que j’ai donnés, est évoqué l’apprentissage du PHP. On peut discuter longtemps de la pertinence de ce choix, mais la destination de son enseignement à des enfants de six ans suffit à elle seule à condamner une telle proposition. Comment des enfants qui ne savent pas écrire vont-ils inscrire des instructions plutôt abstraites et qui plus est en anglais ? C’est tout simplement impossible ! Même à 14 ans, nombre de mes élèves écrivent avec un doigt sur le clavier. J’imagine ceux de 6 ans à la recherche des raccourcis clavier permettant de coder… L’apprentissage du code est pourtant passionnant. Il faut en convenir. Le livre Computer Science Unplugged dont la version française est un petit trésor rédigé à l'attention des plus jeunes (dès l'école primaire). On leur montre comment « pense » un ordinateur, comment tout ce qu'il affiche (textes, formes, images...) n'est en fait composé que de 0 et de 1. Il n'y a même pas, comme l'indique le titre (unplugged = débranché), besoin d'ordinateur. On peut ainsi initier les enfants à la pensée informatique (« computational thinking ») avec quelques feuilles de papier. Mais comment enseigner tout cela, en se contentant de greffer ici de l'algorithmie, là un peu d'initiation ? Il faudrait créer une nouvelle matière. Est-ce réellement possible ? De plus, je suis persuadé qu’un usage précoce serait contreproductif, en tout cas au primaire et probablement au collège. Si on veut bien admettre qu’un élève n’a aucune idée qu’un logiciel puisse être autre chose que WYSIWYG (What You See Is What You Get), vous comprendrez que l’urgence n’est pas à la notion de variable ni même de programmation. Encore qu’on pourrait envisager une sélection précoce des enfants : les littéraires d’un côté, les scientifiques de l’autre, mais ce n’est pas ce qu’on veut. On veut des scientifiques qui ont des idées, des scientifiques littéraires en somme, des ingénieurs ingénieux sachant s’exprimer et développer des projets.
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  • Comment le numérique change (et doit encore changer) l’école, l’élève et le professeur À mes élèves dont les échecs et les réussites ont nourri mes réflexions L’ordinateur est pour moi l’outil le plus remarquable que nous ayons créé. C’est l’équivalent d’un vélo pour l’esprit Avant-propos Ne vous êtes-vous jamais demandé à quoi ressemblait l’école il y a 100, 200, 300 ou même 400 ans ? S'est-elle considérablement transformée à travers les siècles ou est-elle demeurée inchangée ? N'est-elle pas un peu comme ce bon vieux livre, cet ensemble de feuilles reliées, qui selon Umberto Eco constitue une perfection indépassable, comme le sont la roue ou la cuillère ? Un enseignant face à des élèves dans une salle, n’est-ce pas ainsi que l’enseignement doit se pratiquer ? Une école dans laquelle on réunit des élèves ayant à peu près le même âge, ayant plus ou moins le même niveau et faisant la même chose en même temps, est-ce le modèle qui peut perdurer indéfiniment dans le temps ? Comparer l'état de la médecine avec celui de l'enseignement peut être assez amusant (même si de prime abord, on ne voit pas bien quel pourrait être le rapport) et surtout nous permettre de répondre à cette question. On peut se dire avec François Taddei que « Si Pasteur revenait et voyait la médecine aujourd’hui, il verrait davantage de différences que si Jules Ferry rentrait dans une école ». Le rapprochement n'est pas nouveau. En prenant appui sur le tableau de Laurentius de Voltolina, on a une petite idée de la manière dont on faisait cours il y a plus de 600 ans. Manière qui est à peu près celle que l’on peut observer dans bon nombre de salles de classe aujourd’hui : un professeur fait cours à une vingtaine d’élèves assis en rang et dont une partie discute voire dort (ou peut-être même pleure). Si bien qu'il est tentant d'ironiser et de faire ce parallèle entre médecine et enseignement. Et, de fait, un médecin du XIVe siècle voyageant dans le temps et qui arriverait dans notre siècle serait perdu. Les mots stéthoscope, scanner, IRM, transfusion sanguine lui seraient inconnus et un hôpital serait un lieu incompréhensible pour lui. En revanche, un enseignant ayant fait le même voyage temporel n’aurait qu’à se mettre devant ses élèves et prendre une craie. De 1350 à aujourd’hui, il n’y aurait pas un gouffre insurmontable, si l’on excepte une notable évolution linguistique... La plupart des salles de classe n’ont pas beaucoup changé avec les années. Un tableau, un bureau, des rangées de tables…
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  • :::info 20 tips to learn how to better read and write with the iPad ::: Yann Houry ![Yann Houry](https://www.ralentirtravaux.com/hackmd/yann.jpeg =200x190) teacher
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  • :::info 30 Useful Apps To Teach Online ::: Yann Houry ![Yann Houry](https://www.ralentirtravaux.com/hackmd/yann.jpeg =200x190) teacher
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  • Ça a l'air rigolo. Il faut que je l'ajoute à ma liste formidable.
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